Télépathie synthétique :
En France, les expériences concernant le magnétisme animal et le fonctionnement du cerveau humain remontent au XVIIIème siècle. Le terme télépathie apparaît en Angleterre en 1882 pour décrire la transmission de pensés ou de sentiments par les moyens autre que les cinq sens.
En Union soviétique, les recherches sur la télépathie et plus largement sur ce qu'ils nomment biocommunication dans un but militaire commencent dans les années 1920. Plusieurs chercheurs s'intéressent au fonctionnement quantique des ondes électromagnétiques dans le cerveau. Les Soviétiques développent des technologies fondées sur leur maîtrise de la physique et des mathématiques, qui permettent de prendre le contrôle au niveau psychologique ou physiologique notamment par l'utilisation d'impulsions électromagnétiques ou d'ultrasons. Dans les années 60, les fréquences de fonctionnement du cerveau sont trouvées et il devient possible d'induire des comportements.
Les USA, s'intéressent au contrôle mental par des méthodes chimiques et comportementales depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ils investissent à partir des années 70 dans les armes alternatives à la bombe atomique. Au début des années 1980 ils prennent conscience qu'ils ont 20 à 30 ans de retard sur les Soviétiques et les Chinois dans le développement des systèmes de contrôle mental. Cette nouvelle course aux armements abouti à des technologies d'envergure permettant l'écoute et la communication des pensées et la manipulation des comportement.
Le terme de télépathie synthétique (ou « télépathie artificielle », terme privilégié aux USA, ou « psychotronique », terme ayant un sens un peu plus large et privilégié en Union Soviétique) concerne les technologies de transmission et de manipulation de la pensée et des états psychiques. Elle s'appuie sur la mise en oeuvre de moyens tels que les supraconducteurs à haute température, les réseaux d'antennes phasées et les techniques de traitement du signal. Le flux électronique crée à partir de la pensée peut être transmis par un réseau de télécommunication, traité et diffusé vers une ou plusieurs personnes ou systèmes automatisés. Une des applications les plus avancées serait l'existence de satellites d'écoute des pensées. Associée à un système d'intelligence artificielle, elle permet de prédire les comportements d'une personne. Etendue à un groupe entier elle ouvre la voie à un contrôle globale des populations vers une civilisation psycho-civilisée, comme exprimé dans la doctrine de l'administration Clinton « Shaping the world, shaping the mind ».
Fondements historiques
Dans la tradition judéo-chrétienne, les anges communiquent par télépathie. Emmanuel Swedenborg, à partir de 1743, se présente en prophète chrétien, capable de communiquer avec le Ciel, « où il y a communication de toutes les pensées »[1]. Il affirme que les anges peuvent communiquer par la parole, comme les hommes, mais qu'ils ont aussi de grand pouvoirs et qu'il a fait l'expérience que ses propres pas, ses actions et son langage avaient été dirigées par un influx direct dans sa volonté et sa pensée [2]. La description détaillé que fait Swedenbord de cet influx [3] est extraordinairement compatible avec les technologies électromagnétiques et de psycho-acoustique qui seront connues à la fin du XXème siècle. Les événements rapportés par Swedenborg sont précurseurs au développement des phénomènes extra-sensoriels.
Au XVIIIe siècle le psychofluidiste Armand Marie Jacques de Chastenet de Puységur constate la télépathie lors d'une expérience sur le magnétisme animal. En 1784, Louis XVI nomme deux commissions pour étudier la pratique du magnétisme animal. Les commissaires, l'astronome Jean Sylvain Bailly, le médecin Joseph-Ignace Guillotin, le chimiste Antoine Lavoisier, l'ambassadeur des États-Unis Benjamin Franklin et le botaniste Antoine Laurent de Jussieu se fondent sur l'observation du travail de Charles Deslon. Antoine Laurent de Jussieu déclare que l'influence de l'homme sur l'homme doit être admise[4]. Jean Sylvain Bailly déclare, dans un rapport secret, que le traitement magnétique ne peut être que dangereux pour les moeurs[5], puis cette pratique est condamnée par la Faculté de Médecine. Cette interdiction est revue dans les années 1820-1830. D'après Myers et al. c'est à partir de cette époque que les premiers cas d'hallucinations télépathiques sont observées en France[6] et d'après le docteur Stefan T. Possony, ancien chercheur de la Mankind Research Unlimited et de l'Office of Naval Research, l'histoire des technologies de manipulation de l'esprit, dites PSI remontent à environ 200 ans (référence de 1983) [7].
La connaissance empirique du magnétisme animal est bientôt remplacée par la science de l'électromagnétisme, découverte par Hans Christian Ørsted (1820), André-Marie Ampère (1827) et Michael Faraday (1831). Benjamin Franklin, Luigi Galvani, Alessandro Volta s'intéressent aux effets de l'électricité sur le corps humain. Louis Pasteur constate que les cellules vivantes émettent des ondes électromagnétiques. Nicolas Tesla, qui travaille avec Georges Lakhovsky, et qui fut atteint d'hypersensibilité électromagnétique qui lui donnait des capacités de perceptions surnaturelles, considère que les ondes cérébrales émises par un cerveau doivent pouvoir être captées par un autre cerveau, ceci expliquant la transmission de pensées[8]. Aux Etats-Unis, Joseph Banks Rhine, de l'Université Duke étudie systématiquement les phénomènes paranormaux.
En 1882, à cause de nombreux témoignages d'hallucinations télépathiques, la Society for Psychical Research est créée afin de réaliser l'étude scientifique des phénomènes paranormaux. Ses membres fondateurs, inventent le mot « télépathie ».
Des recherches ultra-secrètes
Le Docteur Warren McCulloch, physiologiste à l'Université de l'Illinois et dont les recherches sur le cerveau cortical ont eu un retentissement important, décrivit la difficulté de tenir une conférence sur ces technologies en 1952, précisant que pratiquement tous les sujets qu'il souhaitait aborder avaient été tenus au secret. [9] Dans les années 2000, alors qu'il entreprenait la rédaction de « Mind Wars », Jonathan D. Moreno, se heurtait encore à un mur du silence maçonné de peurs, de secrets et d'intérêts financiers. [10]. Cette censure vise pourtant uniquement les populations, car il semble certain que les diverses armées se sont tenus au courant de manière très précise de l'avancement des recherches des autres nations.[11] Il a même existé des transfert de technologies, entre l'URSS et les USA, par exemple.
Les chercheurs soviétiques étudient notamment les phénomènes para-normaux (Vladimir Bekhterev, de l'Institut de Recherche sur le Cerveau de Leningrad, A.G. Ivanov-Smolenski et Bernard Kashinsky) et la biophysique. En 1920 l'Union Soviétique crée une commission spéciale au sein de l'Institut du Cerveau pour étudier la transmission de pensée. En 1924, le commissaire Anatoli Lounatcharski (qui séjourna plusieurs fois en France) créé un « Comité soviétique pour l'étude du paranormal ». Des travaux majeurs sont menés par Leonid Vassiliev, membre de la « Commission d'étude de la suggestion mentale » qui avait été créé par Bechterev. Vassiliev publie en 1926 les résultats de ces premiers travaux ou il considère que la télépathie est due à des activités électromagnétiques du cerveau. Leur publication en occident, en 1962, sous le titre « Experimental Studies of Mental Suggestion » (Trad. « La Suggestion à Distance », Paris, 1963) fera grand bruit[12][13]. Les travaux de Vassiliev furent continués par Kogan. Une bibliographie publiée par la CIA confirme les nombreuses recherches concernant la transmission de la pensée menées en URSS depuis les années 1920[14]. Néanmoins, ces recherches restent empiriques car, dans les années 1930, les scientifiques n'arrivent pas à créer des expériences de télépathie reposant sur des bases théoriques.
La biophysique, une science stratégique en U.R.S.S. [modifier]
Vernadsky, fondateur du l'Institut d'Etat du Radium à Leningrad, reprend les travaux de Louis Pasteur et étudie les effets des champs électromagnétiques sur les processus du vivant. Alexander Gurwitsch montre que des molécules telles que l'ADN peuvent capter une partie de l'énergie lumineuse (à la façon de la chlorophylle). Il est un des premiers à démontrer systématiquement le fonctionnement quantique des processus biologiques, c'est à dire que la biologie est influencée par la captation de quantités quantiques d'énergie provenant des rayonnements électromagnétiques. G. M. Franck, élève de Gurwitsch et fondateur de l'Institut de Biologie Physique à Pushchino est le grand spécialiste des effets des impulsions électromagnétiques sur le vivant. Les professeurs Vlail Kaznacheev, chef de la division médicale de l'Académie Soviétique des Sciences à Novosibirsk et le biophysicien Inyushin sont aussi impliqués dans ces recherches.
Les Soviétiques réalisent l'importance de ces travaux et transposent la notion militaire de « maîtrise du terrain » en « maîtrise de la biosphère » (un terme inventé par Vernadsky), c'est à dire de la totalité des processus du vivant[15]. Ils créent le slogan « Celui qui maîtrise la totalité du spectre électromagnétique dominera le monde!». Ils mènent aussi des recherches poussées en parapsychologie, guerre psychologique, modification du climat et effets des micro-ondes[16]. Une des retombées de ces recherches est la possibilité de contrôler la pensée et les sentiments des êtres humains [17] en utilisant notamment des ondes électromagnétiques de très basses fréquences pour transmettre et amplifier les signaux télépathiques.[18]
Les USA et leurs alliés s'intéressent au contrôle mental
Quelques chercheurs s'intéressent aux radiations électromagnétiques, comme le Professeur Herman Schwan ou à la guerre psychologique, tel Brodie et Kaufmann[19]. En 1947, le fondateur de la cybernétique, Norbert Wiener, qui a travaillé notamment avec Vannevar Bush et Yuk Wing Lee publie « From Cybernetics ». Il constate qu'il est possible d'influencer le comportement humain par l'utilisation d'une onde électromagnétique très basse fréquence (10Hz) [20].
A cette époque, les USA s'engagent dans des recherches (BLUEBIRD, ARTICHOKE, MKDELTA, MKULTRA, MKNAOMI, MKSEARCH...)[21] visant à contrôler l'esprit de ses ennemis sur le champ de bataille, à maitriser sans tuer par les armes non létales ou permettant de créer un assassin « programmable ». Le préfixe MK des noms de ces projets signifie "Mind Control". Tous les types de contrôle sont étudiés, que ce soit par la psychothérapie, l'utilisation de substances naturelles ou artificielles ou les ondes. Le projet MK94 étudie l'influence à distance sur certaines zones du cerveau et MK142 porte sur les stimulations électriques du cerveau.[22] La motivation des américains est augmentée par leur confrontation avec le lavage de cerveau lors de la guerre de Corée [23]. Le procès Mindszenty est aussi considéré comme un évènement déclencheur des recherches menées par la CIA [24].
Dans les années 1950, des journaux français lancent la rumeur que les Américains sont capables de transmettre des informations par télépathie entre leurs bases terrestres et leur sous-marin atomique USS Nautilus (SSN-571). Cette nouvelle stimule les efforts de recherche dans les deux camps. Certaines recherches portent sur les micro-ondes et les armes électromagnétiques atomiques. Des bombes atomiques spécifiquement conçues pour leur puissance d'explosion électromagnétique initient une transition vers des recherches purement orientées sur l'utilisation des champs électromagnétiques. Les USA se rendent compte de la supériorité de ces technologies: plus efficaces, plus propres, plus précises et même sélectives, mais ils n'ont pas conscience de l'avancé des soviétiques en la matière.[25] Un groupe de chercheurs surnommé « phage group", formé autour de Max Delbruck et Salvador Luria est chargé d'orienter les recherches dans le domaine de la biologie.
La stimulation expérimentale du cerveau
Au début des années 1950, à Paris, le Docteur Antoine Remond[26] (du C.N.R.S.) mène des expériences de stimulation du cerveau sans intrusion. Le Docteur Lilly chercheur influant du Communication Research Institute à Miami, a écrit dans son autobiographie que le Docteur Remond réalisait à Paris des expériences de stimulation du cerveau qui ne nécessitaient pas de chirurgie et le Dr Lily s'alarmait que quiconque, possédant la technologie nécessaire, pouvait intervenir sur une personne sans que celle-ci n'en porte la moindre trace.[27] Le Docteur Remond a notamment travaillé avec Alan Gevins.
Dans les années 1960 le docteur Delgado applique sur la tête de divers animaux un champ magnétique modulé à basse fréquence. Selon la fréquence précise choisie, il peut par exemple endormir l'animal ou déclencher son agressivité et cela génère des effets neurophysiologiques bien localisés dans le cerveau[28]. Le Docteur Adey de l'Institut Max Planck de Biochimie de Munich et d'autres obtiennent des résultats similaires en utilisant de faibles champs radiofréquences correspondant aux ondes cérébrales[29]. Le Dr Health (en français: santé), neurochirurgien de l'Université de Tulane, vise le record du monde d'implants d'électrodes dans le cerveau et le corps d'un patient, dans le but de stimuler ces centres du plaisir. Il conclut que la stimulation électrique du cerveau permet de manipuler l'humain à volonté[30].
En 1966, le Département Spécial N°8 est créé à l'Akademgorodok (ville de la science) de Novossibirsk. Des expériences y sont menées sur des animaux et des humains pour étudier leurs réactions à des signaux télépathiques émis à leur insu. Il est fermé en 1969 et les recherches sont transférées dans un grand laboratoire du KGB à Moscou. Le transfuge August Stern a fait état de la création d'une arme psychotronique importante et très dangereuse, car probablement offensive[31].
Au cours des années 1960-70, les soviétiques réussissent des transmissions télépathiques entre Moscou, Leningrad, Tomsk et Novossibirsk[32]. Ils produisent plusieurs « parapsychologues » dont Edouard Naumov et Larissa Vilenskaïa. De nombreux chercheurs occidentaux se rendent en U.R.S.S. pour visiter les installations dédiées à la parapsychologie alors que les soviétiques prennent peur et se distancient de ces technologies. Ils tendent à réfréner leur utilisation de la parapsychologie ou du moins à l'empêcher dans le domaine civile.
Des « solitons » dans l'ambassade
Dans les années 1960 l'Ambassade des États-Unis à Moscou est soumise à un rayonnement de micro-ondes[33]. Il est envisagé que cette opérations était en réalité menée par des troupes américaines infiltrées qui utilisaient leur compatriotes comme sujets d'expérimentation « en aveugle ». Il semble aussi que les américains ont utilisé le même type de technologie contre les Soviétiques[34]. Un lien a rapidement été fait avec les recherches de Alexander Davydov, membre de l'Académie des Sciences d'Ukraine, concernant la théorie physico-mathématique des solitons. Il est très probable que ces recherches, publiées en 1976, étaient bien antérieures à leur publication (et donc auraient put déjà être connues des américains?)[35]. Les solitons sont des impulsions électromagnétiques assimilables à des particules et qui peuvent se propager sur de grandes distances (comme les photons). Cette découverte implique qu'il est possible d'interagir à distance, par impulsions électromagnétiques, avec les cellules cérébrales. Il semble que cette théorie existait de manière latente depuis le début du XIXème siècle[36]. Le DARPA (L'Agence des Projets Avancés du Département de la Défense des USA), développe le programme PANDORA afin de « découvrir si un signal micro-onde guidé avec précision pourrait contrôler l'esprit »[37].
En 1969, Le docteur Delgado affirme qu'il est théoriquement possible d'établir une communication radio fonctionnant dans les deux sens entre un ordinateur et le cerveau humain. En 1973, près de Stanford des personnes prétendent communiquer par la télépathie[38] et, en 1974, au Stanford Research Institute, Lawrence Pinneo, une chercheuse en neurophysiologie et ingénieur en électronique réalise une expérience de lecture de la pensée. L'expérimentateur, coiffé d'un système EEG relié à un ordinateur peut faire déplacer par sa volonté un point lumineux affiché sur le moniteur [39]. Un article de Aviation Week, publié en 1994, mentionne que l'armée américaine à mené depuis les années 1960 des expériences de pilotage de missiles de défense aérienne par les ondes cérébrales[40].
La course aux armes PSI
Au début des années 1970, plusieurs rapports des services de renseignement américains font état des sommes colossales consacrées par le KGB à des projets de recherche PSI. (« Comportement offensif contrôlé - URSS » en 1972, « Recherche parapsychologique soviétique et tchécoslovaque » en 1975)[41]. En 1970, le Docteur Sidney Gottlieb, chef du Bureau de recherche et développement de la CIA, lance un projet fourre-tout nommé OFTEN, sur la base des travaux du Docteur Donald Ewen Cameron concernant les phénomènes surnaturels. Des médiums, astrologues, chiromanciens et autres parapsychologues sont embauchés. Les travaux du Docteur Delgado et du Docteur Health sont repris. « Sid » devient persuadé que la stimulation électrique du cerveau permettra de créer une société « psychocivilisée » dans laquelle toutes les perceptions humaines seraient télécommandées au mieux. Il demande au Docteur Stephen Aldrich de poursuivre ces travaux. Celui-ci utilise une machine supposée permettre d'enregistrer les signaux cérébraux des sujets jusqu'à 400 mètres de distance[42]. En 1971, L'Astronaute Edgar D. Mitchell réalise des expériences de télépathie dans le cadre de la mission Apollo 14[43].
En 1973, la première Conférence internationale sur la Recherche psychotronique se tient à Prague. Le bloc de l'est (URSS et Tchécoslovaquie principalement) apporte 49 des 91 contributions au congrès. La compagnie Mankind Research Unlimited (MRU) et la compagnie Systems Consultants Inc. (SCI) sont créées à l'initiative des autorités américaine pour mener entre autre des travaux sur la télépathie. [44] En 1974, la NASA enregistre les ondes cérébrales lors d'expériences de télépathie.[45]
En 1976, un rapport au Sénat des États-Unis informe que les soviétiques possèdent une technologie utilisant des micro-ondes permettant d'induire des sons, voir des mots dans la tête des personnes visées[46]. En 1980, un rapport de la NASA précise qu'il est possible de créer une parole compréhensible.[47] Le rapport au Sénat informe d'autre part de l'existence aux USA d'une élite de chercheurs, surnommée « Golden Fleece » qui sont à la tête des programmes de l'Agence des Projets Avancés du Département de la Défense. Ces surnommés « Jasons » travaillent principalement au M.I.T., à l'Université de Californie et dans une douzaine d'établissements prestigieux[48]. Parmi ces établissements sont le Cornell Aeronautical Laboratory, Inc., l'Applied Physics Laboratory de L'Université Johns Hopkins, le Stanford Research Institute, la compagnie General Electric et la compagnie Lockheed-California.
En 1977, dans un rapport au Sénat des États-Unis, la CIA informe qu'il y a des preuves que les Soviétiques et les Chinois pourraient utiliser des techniques, non connues des USA, pour altérer le comportement humain. Elle estime que ces technologies mettent en danger la nation.[49]
En 1978, un rapport de la Defense Intelligence Agency, nommé « Paraphysics R&D – Warsaw pact » mentionne que les USA et l'Union Soviétique ont chacun six grands et environ douze petits centres de recherche sur la parapsychologie. Environ 300 chercheurs étudient le sujet en U.R.S.S.[50] Le livre « Armes Secrètes PSI » de Ernst Meckelburg (Belfont, 1986) présente un tableau de 8 pages des Institutions scientifiques soviétiques connues en 1983 pour mener des recherches en parapsychologie.
En 1979, Alton K. Marsh écrit dans le magazine Aviation Week que l'U.S. Air Force mène des recherches visant à compenser la fatigue des pilotes en détectant les ondes cérébrales grâce à un système de capteurs disposés dans le casque.
Dans les années 1980, l'existence d'armes PSI devient tout à fait certaine[51]. Les Etats-Unis comprennent qu'ils ont environ 20 ans de retard dans la recherche concernant l'utilisation des ondes électromagnétiques pour influencer le fonctionnement du cerveau[52]. Le tabou tombe lorsque le lieutenant-colonel Alexander publie dans la revue militaire « Military Review » du « United States Army Combined Arms Center », un article titré «The New Mental Battlefield » (Le nouveau champ de bataille mental ). En 1981, Eldon Byrd, est chargé développer des dispositifs électromagnétiques permettant entre autre le contrôle des émeutes, les opérations clandestines et la libération d'otages. D'après Jack Anderson du Washington Post, le Pentagone développe des méthode de lavage de cerveau télépathique[53][54].
Le 20 mai 1983, les quotidiens américains publient les témoignages de vétérans à l'hôpital de Loma Linda, Californie soutenant que le Docteur Adey dispose d'un appareil qui a été développé par les Soviétiques, nommé LIDA. Cet appareil permet de traiter l'insomnie, l'hypertension et les neuropathies par l'utilisation d'un faisceau d'ondes radio à 40 megahertz qui stimule l'activité cérébrale à des fréquences beaucoup plus basses. Il est précisé que le Dr Adey à visité à plusieurs reprises l'URSS et que l'on suppose que des machines plus sophistiquées pourraient être utilisées pour influencer la population américaine à partir du sol de l'URSS.[55]
En 1984, le Pentagone dépense des millions de dollars dans la recherche sur les phénomènes paranormaux afin de pouvoir les utiliser sur le champ de bataille. Des officiers du Pentagone et personnalités politiques affirment que les deux super-puissances travaillent à maitriser les techniques telles que la télépathie, la clairvoyance et la télékinésie[56] [57] .
En 1987, le magazine du Département de la Défense des États-Unis informe que l'Union Soviétique possède une large gamme d'armes électromagnétiques antipersonnelles. La localisation des laboratoires de recherche est précisée: générateurs de puissance de micro-ondes à l'Institut de Physique appliquée à Gorki, près de Moscou, Tomsk et à l'Institut de physique Lebedev à Leningrad, Novosibirsk... Des recherches avancées en biophysiques sont menées à l'Institut de Biologie Physique à Pouchtchino près de Moscou, à la branche Sibérienne de l'Académie des Sciences Médicales à Novosibirsk, et Alma Ata, Vladivostok et plusieurs établissements liés au programme spatial soviétique[58].
Des technologies de télépathie [modifier]
En 1990, une dépêche de l'Agence Chine nouvelle informe que la RFA a développé une antenne supraconductrice prévue pour détecter les champs magnétiques pour des applications médicales ou à partir de l'espace[59]. Ce type de matériel permet la lecture des ondes cérébrales à distance.
En 1993, la revue Defense news informe que les autorités américaines souhaitent acquérir une technologie de "Psycho-correction Acoustique" auprès des Russes pour seulement 80 000 dollars. Cette technologie injecte des « commandes » dans le subconscient, grâce à des bruits ou des sons inaudibles sans que le sujet ne s'en rende compte.
Cette même année, un rapport de la CIA mentionne que le Japon prévoit de créer un ministère charger d'étudier notamment la télépathie.[60]
En 1994, le neuroscientifique Steven P. Rose décrit dans The Guardian sa visite de l'équipement de magnétoencéphalographie le plus moderne du monde, situé à Helsinki. Il dit que cet équipement lui évoque le « cerebroscope » (un appareil imaginaire inventé par Richard McKay Rorty), qui permet à un personne de lire ces propres pensées.[61][62].
En 1994, les autorités américaines lancent les "Operations Other Than War" pour développer des technologies de contrôle des populations. Les armes développées sont à usage militaire ou civile et utilisent des ondes électromagnétiques très basses fréquences (y compris dans la plage de fréquence des ondes cérébrales, qui sont de 8 à 300Hz environ) pour influencer, ou inhiber les comportements chez l'être humain.
En 1996 un symposium de la Croix Rouge expose les technologies d'armes électromagnétiques. [63]
En 1997 un article de l'International Herald Tribune dit que la progression de la science pourrait mener à la technologie de la « radiotélépathie », qui serait comme avoir un téléphone portable dans la tête [64]. I. Chernishev, Officier de l'Armée Russe, décrit dans la revue militaire « Orienteer » plusieurs types d'armes PSY en cours de développements partout dans le monde [65].
En 1998, un article de la revue « Parameter » de l'Ecole de Guerre des Etats-Unis, intitulé « L'esprit n'a pas de coupe-feu », reprend les propos d'un article publié par l'armée Russe. Il affirme que le corps humain est un système ouvert et que les données perçues par le corps humain ou créées par ses propres signaux électriques et biochimiques, peuvent être manipulées et changées comme n'importe quelles données d'un système d'information. Il est aussi mentionné l'existence d'un virus informatique « Russian Virus 666 » permettant d'influencer le psychisme et de déclencher une crise cardiaque par l'affichage de trames particulières sur le moniteur [66] .
En 2001, l'US Air Force informe qu'il est possible d'utiliser une onde directionnelle pour parler directement dans la tête d'un ennemi afin de le déstabiliser[67]. Le DARPA a étudié un moyen électronique d'augmenter les capacités mentales des pilotes de l'US Air Force[68]. Cette agence a été chargée d'une grande quantité de projets concernant la pensée humaine et l'Intelligence Artificielle depuis les années 1960[69]. Les recherches sont apparemment concluante puisque l'armée américaine veut actuellement entraîner ces soldats au contrôle mental[70]. D'autre part, le budget du DARPA pour l'année 2009-2010 prévoit 4 millions de dollars pour financer le programme nommé «Silent Talk» permettant la télépathie synthétique entre soldats[71]. 4 millions de dollars supplémentaires sont octroyés à l'Université de Californie pour des recherches sur la télépathie synthétique par le biais d'un système informatique. Ces recherches font partie d'un programme de 70 millions de dollars pour développer un équipement capable de s'adapter au comportement de son utilisateur[72].
La plupart des projets décrit ci-dessus ont été développés aux USA, car on dispose de beaucoup plus d'informations concernant leurs recherches et développements. En ce qui concerne les programmes français, il n'y a pratiquement pas d'informations disponibles. Néanmoins, de même que la France utilise des satellites d'écoute des télécommunications qui captent n'importe quel signal de téléphonie fixe, mobile, cryptée ou non, depuis l'espace[73] (voir Cerise (satellite), Clémentine (satellite) et Essaim (satellite)), Ernst Meckelburg, dans son livre « Armes Secrètes PSI », affirmait dès 1986 que la France dispose de la technologie SADDOR qui permet d'écouter les pensées à partir d'un satellite. Il affirmait il y a déjà un quart de siècle que les armées de toutes parts travaillaient d'arrache-pied à mettre au point des méthodes fiables de télépathie pour espionner les hommes politiques et dirigeant militaires[74].
Des organisations non gouvernementales
John McMurtrey et le groupe des « Chrétiens Contre l'Esclavage Mental » (http://www.slavery.org.uk/) a recensé les technologies de contrôle mental, y compris celles utilisées par les services de renseignement[75] [76].
Cheryl Welsh et l'association Mind Justice (http://www.mindjustice.org) tentent de défendre les milliers de personnes qui témoignent avoir subit un manipulation mentale par arme PSI.
Nick Begich a créé l'organisation earthpulse (http://www.earthpulse.com) à la suite de ces recherches sur le projet HAARP, afin de centraliser le plus d'informations possibles concernant la manipulation de l'esprit humain.
Quelques explications théoriques
D'après les diverses expériences qui ont été rapportées, il existe au moins deux types de technologies pour interagir avec le cerveau: 1) l'utilisation de champs électromagnétiques permet de a) détecter les ondes cérébrales et toutes sortes d'influx nerveux et en déduire des informations (mots, pensées, intentions d'actions...) b) Induire des pensées et comportements. Il est possible soit d'induire des ondes cérébrales, soit de mimer la présence de molécules grâce à des champs électromagnétiques correctement configurés. 2) la psycho-correction acoustique permet, en utilisant des ultrasons, de créer une parole dans le cerveau de la personne cible ainsi que de provoquer des effets psychiques. Ces deux types de technologies permettent aussi d'abimer ou de détruire le fonctionnement du cerveau. Le niveau létal est atteint moins du fait de l'utilisation de niveaux d'énergie excessive que du fait d'utiliser des fréquences inappropriées[77].
La télépathie a d'abord été étudiée de manière empirique mais n'arrivait pas à être réellement admise car les chercheurs ne pouvaient pas la provoquer de manière fiable. Ils s'appuyaient sur des théories d'électromagnétisme classique. Hors il a été découvert que les phénomènes paranormaux peuvent être expliqués par la physique quantique et que c'est la raison même de leur comportement aléatoire.[78]
Des technologies fondamentales
L'étude du cerveau et la détection des ondes cérébrales utilisent principalement l'électroencéphalographie, la magnétoencéphalographie et la résonance magnétique nucléaire. C'est le physiologiste russe Vladimir Pravdich-Neminsky qui découvre l'EEG (Électro-encéphalogramme) en 1912. Il étudie déjà les potentiels évoqués qui sont la méthode de base pour décoder les ondes cérébrales. Les potentiels évoqués sont calculés à partir de la valeur moyenne du potentiel EEG sur une période de temps donnée. Ils sont mis en oeuvre dans les premiers développements grands publics de la télépathie.
En général, afin de réaliser un EEG, des capteurs doivent être placés au plus près possible du cerveau. Les électrodes sont parfois posées directement dans la boite crânienne. Plusieurs améliorations ont permis de réaliser des mesures de plus en plus fines et avec moins de contraintes. Dans le domaine civile, il est aujourd'hui courant de réaliser l'EEG d'un fœtus en posant les électrodes sur le corps de sa mère [79].
La mise au point de capteurs EEG sans contact est due aux recherches de la NASA dans les années 1960. Il a finalement été possible de détecter les signaux à distance, notamment grâce aux capteurs cryo-magnétiques (SQUID) proposés par Adey et Silver, de l'Université de Californie à Los Angeles et Aerospace Corp. Une source cite que les premiers MEG (magnétoencéphalogrammes) ont été obtenus au Massachusetts Institute of Technology[80]. On considère normalement que c'est le chercheur David Cohen de l'Université de l'Illinois qui réalise les premières mesure des ondes magnétiques produites par le cerveau part la technique de la magnétoencéphalographie.
Les données fournies par EEG et MEG peuvent être enregistrées simultanément, permettant une analyse approfondie de l'activité électromagnétique du cerveau. En effet les champs enregistrés par l'EEG et le MEG sont perpendiculaires et leur mesure conjointe permet donc de connaître toute l'activité électromagnétique du cerveau.
En 1934, Leon Chaffee, professeur de physique à l'Université d'Harvard, et Richard Upjohn Light, Instructeur en chirurgie à l'Ecole de Médecine de l'Université de Yale, apportent leur lumière dans un article portant le titre « Méthode de contrôle à distance pour stimuler électriquement le système nerveux »[81]. En 1938 Kellogg, Isidor Isaac Rabi (qui reçu le prix Nobel de physique en 1944 pour cette découverte), Ramsey et Zacharias découvrent la résonance magnétique nucléaire. Elle est rapidement utilisée comme une technique de spectroscopie radiofréquence[82].
Avec la progression de l'électronique, le traitement du signal s'est amélioré, permettant d'exploiter des signaux considérés auparavant comme du bruit, notamment grâce à l'analyse de Fourier, la corrélation croisée et le retournement temporel. D'autre part les soviétiques ont développé une expertise en méthodes de calcul des interférences électromagnétiques sur les systèmes complexes (en anglais Interferential Measurment and Complex System Modeling)[83], qui permettent d'étudier simultanément de nombreux objets (comme un ensemble de neurones par exemple) même si leur comportement est déterminé par des facteurs que l'expérimentateur ne maîtrise pas, voir dont il n'a pas connaissance. Ce type de technique de mesure permet de trouver de l'information là ou des méthodes « exactes » ne détermineraient rien.
Décoder les ondes cérébrales et agir sur le fonctionnement nerveux
En 1965 le mathématicien Norbert Wiener écrit qu'il est nécessaire d'affiner la mesure des ondes cérébrales et de réaliser une carte de la distribution des fréquences dans le cerveau[84][85]. Depuis les années 1970, plusieurs recherches ont permis de déterminer les sons, syllables et mots à partir de l'enregistrement de l'activité cérébrale[86][87][88].
D'après Steven P. Rose, il est possible théoriquement non seulement de lire l'état psychique mais aussi de le modifier, de l'interrompre et en conséquence de télécommander le comportement humain[89]. En 1968 (l'information sera révélée en 1979 par le Lt. Col. Thomas E. Bearden), Litisitsyn, Docteur en mathématiques non-linéaires appliquées aux ondes cérébrales, écrit que l'U.R.S.S. a réussit à induire des images et des sensations dans un être humain. Il affirme qu'il est possible d'utiliser 11 bandes de fréquences des ondes cérébrales, pour contrôler toutes les fonctions d'un être humain qui sont normalement contrôlées par son propre cerveau[90]. Un document concernant les ultra-basses fréquences, imprimé en 1978 par le Planetary Association for Clean Energy (P.A.C.E)[91] précise que d'après les expériences de Litisitsyn il est possible d'injecter des mots, phrases, images, sensations, émotions, pensées et idées dans le cerveau.
En 1988, un article de Jonathan Tennenbaum (membre du forum sur la fusion nucléaire, en RFA) pour l'Executive Intelligence Review, mentionne que depuis les années 1970, de nombreuses publications de recherche ont prouvé que l'applications de champs magnétiques permet d'obtenir des effets similaires à ceux des médicaments. Il s'appuie notamment sur les travaux des docteurs Delgado et Ross Adey[92]. D'après G. Guyatt, le Docteur Ross Adey a été parmi les premiers à prouver que le psychisme et le comportement d'un individu peuvent être influencés à distance en le soumettant à un champ électromagnétique modulé de manière à imiter la forme des ondes cérébrales.[93] Tennenbaum soutient qu'une onde peut être focalisée vers une partie précise du corps, comme le cerveau, en lui donnant une géométrie particulière grâce à un réseau d'antennes phasées. Ce type de système permet de générer un champ magnétique de géométrie donnée dans n'importe quel point de l'espace, même en présence d'obstacles, et l'on peut le déplacer à volonté en une fraction de secondes. Ceci permet donc de viser plusieurs cibles, quelles ques soient la géographie des lieux et les conditions de transmission. Dans les configurations simples, une seule antenne suffit. Ce type d'équipements, avec une puissance de plusieurs kilowatts, peut être logé dans une valise et les nouveaux supraconducteurs à haute température permettent d'envisager de réduire encore la taille en augmentant la puissance. Il précise aussi qu'il n'est pas possible de s'isoler de ce type de dispositif, même par une cage de faraday, celle-ci pouvant être stimulée de manière à servir d'antenne relais. De plus les cages de Faraday sont peu efficaces contre les ondes très basse (et très hautes) fréquences. Néanmoins le même type de technologie peut permettre de créer un environnement électromagnétique afin de contrecarrer l'onde exploratrice.
Nick Begich, rapporte que N. Anisimov, du Centre anti-psychotronique de Moscou, explique qu'il est ainsi possible d'enlever une partie de l'information traitée dans un cerveau, la faire modifier par un ordinateur puis la réinsérer dans le psychisme de la personne sans qu'elle s'en aperçoive. De cette manière ses pensées et son comportement même son modifiées et des hallucinations, ainsi que des modifications de l'état de santé de l'individu peuvent être induits [94].
Le cerveau est une machine quantique
Depuis les années 1920, Alexander Gurwitsch avait décrit le fonctionnement quantique des processus biologique et définit le concept de biophoton. Le Professeur Frantisek Kahuda de l'Université Charles de Prague proposa une particule dénommée « mention ». Tennenbam explique comment un champ électromagnétique permet d'induire des effets biologiques: les molécules ne sont, du point de vue de leurs interactions, que des configuration électromagnétique qui échangent de l'énergie. Après avoir identifié les caractéristiques géométriques du champ électromagnétique créé par une molécule, il est possible de mimer sa présence en générant un champs électromagnétique identique[95]. Le cerveau peut donc interagir et être influencé à grande distance (cf la propagation des photons de la lumière) par échange de ce que l'on peut considérer soit comme de l'énergie électromagnétique, soit des particules, selon le concept de dualité onde-particule.
En 1994, Roger Penrose, professeur de mathématiques pour la physiques à l'Université d'Oxford cherche la structure cérébrale permettant de faire le lien entre la physique quantique qui décrit les ondes-particules et la physique classique qui permet de décrire le fonctionnement des neurones. Se basant sur des travaux de Stuart Hameroff, anesthésiste à l'Université d'Arizona et de Herbert Fröhlich, un physicien reconnu qui a fait des découvertes importantes en supraconductivité, il considère que c'est la fonction des microtubules, des structures faites de la protéine nommée tubuline. En effet la taille de cette protéine varie très rapidement entre le domaine microscopique décrit par la physique quantique et les dimensions décrites par la physique classique. La quantité d'information contenu dans un neurone en serait multiplié par environ 10000 et c'est se mouvement des microtubules qui permettrait la conscience, c'est à dire les processus dynamiques du cerveau[96]. Cette théorie est parfois nommée esprit quantique.
Une bibliothèque de fréquences micro-ondes
Dans les années 1960, les docteurs Joseph Sharp et Allen Frey découvrent "l'effet dit de Frey", qui permet de transmettent des mots directement dans le cortex auditif en utilisant des micro-ondes pulsées. Cette technologie est communément appelée aujourd'hui "système auditif à micro-ondes". Le Pentagone nomme cette technique « Télépathie Artificielle ». Une bibliothèque complète des micro-ondes permettant d'agir sur la pensée et le système nerveux a été inventoriée par Adey et d'autres chercheurs. [97]
L'Hypersensibilité électromagnétique
D'après le Professeur Herbert Frölich, l'influence des champs magnétiques sur la biologie humaine est connue depuis longtemps mais ce n'est que récemment que l'on a prouvé que les systèmes biologiques acquièrent une sensibilité extraordinaire lorsqu'on leur apporte de l'énergie.[98] La télépathie (naturelle) est donc probablement expliquée par des conditions électromagnétiques particulières dans lesquelles les signaux cérébraux peuvent être perçus à distance. Certaines configurations électromagnétiques, par exemple le placement dans un champ magnétique intense, pourraient modifier à la fois l'intensité d'émission, les conditions de propagation et la sensibilité du récepteur.
Applications grand-public
Jeux
En 2007, la firme californienne Emotiv Systems (http://www.emotiv.com/) commercialise le premier casque télépathique, nommé « Project Epoc ». Ce casque, commercialisé pour 299$ seulement, permet au joueur d'interagir avec des jeux informatiques mais aussi de communiquer ses émotions au cours du jeux. Dans un jeux de gangster par exemple, le joueur risquerai d'être repéré s'il est en panique !
En 2009, la firme Mattel propose le jeu Mindflex (http://mindflexgames.com/) consistant à déplacer une balle sur un circuit grâce un casque qui lit les intentions du joueur[99].
Handicap
L'utilisation des ondes cérébrales a permis de restaurer des dysfonctionnement affectant les personnes grâce aux technologies de la robotique et la cybernétique. Par exemple, la firme Toyota propose un fauteuil roulant manipulé par la pensée[100]. D'autre-part, la compagnie Ambient, propose un équipement qui lit l'intention de parler et retranscrit le langage grâce à un système informatique [101]Ces technologies sont détaillées dans l'article sur les Interfaces neuronales directes.
Investigations judiciaires
L'entreprise « Brain Fingerprinting » (http://www.brainwavescience.com) a été créée aux Etats-Unis en 2003, par le Docteur Lawrence Farwell. Elle propose de déterminer la vérité concernant un crime, des activités terroristes ou des entrainements terroristes en détectant les informations stockées dans le cerveau . Cette technologie a déjà servi de pièce à conviction[102]. Ce terme d' « empreinte mentale » fait clairement référence aux empreintes digitales et génétiques et serait donc un moyen infaillible de connaître la vérité. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la demande en technologie de détection et d'interrogation a été fortement stimulée. Du coup les chercheurs en neuroscience vont maintenant jusqu'à proposer de déterminer les comportements futurs des individus (clairvoyance) afin de les neutraliser avant qu'ils ne commettent un meurtre [103][104]. Des brevets ont été déposées afin de lire l'état psychique d'une personne lors de son interrogatoire[105][106]. Des électroencéphalogrammes ont aussi servi de preuves lors de procès dans l'état du Maharashtra, en Inde [107].
Quelques perspectives
La neuroéconomie: consulter l'article wikipedia
Pacification des masses
D'après le journaliste G. Guyatt, nous allons vers une société « psycho-civilisée ». En 1989, sur CNN, une émission sur les armes électromagnétiques présenta un plan du gouvernement américain pour utiliser les armes électromagnétiques contre des terroristes et un ingénieur médical du Ministère de la Défense affirma que des micro-ondes et d'autres méthodes avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens dans un contexte de conditionnement. En 1993, la technologie de psycho correction acoustique aurait été utilisée pendant le siège de l'église du Mont Carmel près de Waco au Texas.
Kim Besley, du Mouvement Pacifiste Féminin de Greenham Common au Royaume Uni, affirme que des signaux basse fréquence provenant de la base américaine de Greenham Common ont été dirigés vers des femmes contestataires. Les effets de ces rayonnements seraient des vertiges, saignements oculaires, brulures, nausées, troubles du sommeil, palpitations, pertes de concentration, pertes de mémoire, désorientation, importants maux de tête, paralysies temporaires, mauvaise coordination du langage, irritabilité, et une sensation de panique même en situation normale[108].
Plusieurs projets « mystiques » mettant en oeuvre la télépathie synthétique ont été imaginées, comme le projet « Rayon Bleu ».
Guerre à distance
Le dispositif HAARP est officiellement prévu pour la guerre climatique, mais ces caractéristiques techniques permettraient de générer des signaux très basses fréquences et de les diriger avec suffisamment de précision pour être utilisé dans des applications antipersonnelles à des milliers de kilomètres[109] notamment couplé au champ de bataille électronique[110][111] Le Dr. Nic Begich soutient dans son livre « Angel Don't Play This Haarp » que cette technologie peut être utilisée pour contrôler les esprits.
Certains scientifiques affirment que le système U.S. « Ground-Wave Emergency Network »[112] pourrait servir à altérer le comportement humain[113].
Les américains ne sont pas les seuls à utiliser des réseaux d'antennes phasées. Les Soviétiques notamment avaient créé plusieurs sites dont Krasnoyarsk et Petchora[114]. Plusieurs publications ont fait état d'effets sur la population d'ondes émises entre l'Union Soviétique et les Etats-Unis[115].
L'incarnation [modifier]
Le film Avatar n'est peut être pas exactement de la science-fiction car les technologies de lecture et d'induction de pensées sont dors et déjà existantes. Il reste à déterminer dans quelle mesure il serait possible de prendre le contrôle total d'une personne sans interagir avec sa propre volonté. Ce sujet a été étudié dans les années 1950-1960 par le docteur Donald Ewen Cameron, qui a mené des recherches d'effacement et reprogrammation mentale qui ont fait scandale et ont été officiellement enterrées. Un rapport du Scientific Advisory Committee de l'U.S. Air Force datant de 1996 mentionne « il pourrait être possible de pousser ce concept une étape plus loin et de dupliquer l'acquis d'une expérience dans un autre individu.»[116]
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