22 septembre 2010

Dette publique de la France

Dette publique de la France :
Cliquez ici pour voir la dette publique de la France

« Un crédit vous engage et doit être remboursé »
(article 2 du projet de loi de 2009 n° 364 portant réforme du crédit à la consommation)



  • La France est le 19e pays le plus endetté au monde, par rapport à son PIB, parmi les 126 entités (sur 195 Etats) sur lesquelles la CIA publie des données (classement CIA au 31 mars 2008). Elle se situe entre l'Uruguay et le Portugal. Pour être plus précis, la France est 19e mondiale par le poids de sa dette publique par rapport à son PIB.
  • Dit autrement, il y a 107 pays moins endettés que la France : elle est 107e parmi les 126 entités sur lesquelles la CIA publie des données, classées en fonction du ratio dette publique / PIB par ordre croissant.
  • Compteurs : Allemagne - Belgique - Canada (la dette canadienne diminue !) - États-Unis (1 - 2 - 3) - France (1 - 2 - 3) - Japon - Pays-Bas - Royaume-Uni

En savoir plus :
- 2005 : Aux 1100 milliards d'euros de dette publique aux normes européennes, il faut ajouter les engagements "hors bilan", dont les normes comptables internationales demandent la comptabilisation, soit au moins 900 milliards d'euros d'engagements au titre des retraites. Soit une dette qui dépasse, en 2005, les 2000 milliards d'euros.
- Les seuls intérêts de la dette de l'Etat, la charge de la dette, devaient représenter près de 40 milliards d'euros de dépenses en 2005 (source PLF 2005). Le seul paiement des intérêts de la dette de l'Etat représente envison 638 euros par an par habitant (estimation 2005). Les intérêts de la dette de l'Etat représentaient 20 % de ses dépenses en 2004 (source Wikipédia), deuxième poste de dépenses après l'éducation.
- L'Autriche, le Canada, l'Espagne, qui ont dégagé des excédents au cours des années récentes, démontrent que le déficit n'est pas inéluctable. Au Royaume-Uni, la règle est d'avoir un budget à l'équilibre sur un cycle économique. En France, la pratique, qui traduit une certaine faiblesse politique et une politique économique à courte vue, est d'avoir un budget en déficit permanent...
- 2005-12-14 : Le rapport de Michel Pébereau intitulé Rompre avec la facilité de la dette publique : Pour des finances publiques au service de notre croissance économique et de notre cohésion sociale a été publié le 14 décembre 2005 : synthèse (pdf) - in extenso (pdf). Des blogueurs commentent ou critiquent ce rapport.
- 2006-01 : L'OFCE, dans sa lettre n° 271, fidèle à son orientation keynésienne et interventionniste, conteste la politique de réduction de la dette publique et des dépenses publiques.
- 2006-07-06 : Thierry Breton, ministre des finances, promet une baisse du ratio dette publique / PIB à 64,6 % du PIB au 31 décembre 2006 (par l'affectation du produit exceptionnel de la vente d'actifs publics et par une ponction sur la trésorerie).
- 2006-11-21 : "Les actifs de l'Etat s'élèvent à 550 milliards d'euros et le passif à 1100 milliards. C'est ce qui ressort d'une évaluation provisoire fournie mardi par le ministre du budget, Jean-François Copé, rendue obligatoire par la Lolf, la loi organique relative aux lois de finances. Les actifs de l'Etat comprennent notamment le parc immobilier, les infrastructures et les stocks. Le passif, lui, est essentiellement constitué par la dette et les provisions, mais il ne prend pas en compte les retraites des fonctionnaires. Ce bilan est encore susceptible d'évolutions de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards d'euros, à cause des difficultés d'évaluation des actifs militaires et des provisions." (L'Expansion, 2006-11-21).
- 2007-02-12 : Un article comparant les deux principaux programmes présidentiels et législatifs pour 2007 : PS, UMP & dette publique.
- 2007-03-30 : J'ignore si la dette notifiée (au sens de Maastricht) inclut ou non la dette de la CADES (75,7 milliards d'euros au 31 décembre 2006) ; si quelqu'un a la réponse...
- 2007-08-13 : "58 % de la dette de l'Etat est détenue par des non-résidents, ce qui nous fait entrer dans une 'zone rouge' pour notre indépendance économique", selon Thierry Breton, ancien ministre des finances (Le Monde, 2007-08-13).
- 2007-09-20 : La France réintègre 8 milliards d'euros de dette de la SNCF qui avaient été discrètement placés dans le "service annexe d'amortissement de la dette" (SAAD). Soit une dette 2006 qui passe à 1150,3 milliards d'euros (soit 64,2 % du PIB au lieu de 63,7 %). Et l'objectif de dette 2007 passe aussi de 63,7 à 64,2 % du PIB.
- 2007-09-24 : Le premier ministre français François Fillon a déclaré : "Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier (...) qui est depuis 15 ans en déficit chronique, (...) qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans" (vendredi 21), puis "La France est un pays riche, qui heureusement a des ressources qui lui permettent de faire face à l'avenir mais l'Etat est dans une situation critique. (...) On a 1.150 milliards de déficit à la fin de 2006. C'est une situation qui n'est plus supportable. (...) L'Etat emprunte pour financer ses dépenses de fonctionnement. N'importe quel chef d'entreprise, n'importe quel chef de famille, n'importe quel agriculteur comprend qu'on ne peut pas continuer à emprunter pour financer des dépenses de fonctionnement" (lundi 24).
- 2007-09-24 : Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, a déclaré dimanche 23 : "Je dirais que les finances publiques françaises sont en très grande difficulté, et c'est un fait que l'on a raison de souligner et que le premier ministre a eu raison de souligner". "En 2007, la France selon les statistiques de la Commission européenne sera le pays qui dépensera le plus en dépenses publiques en proportion du produit intérieur brut, non seulement au sein de la zone euro mais au sein de l'Union européenne à vingt-sept", avec "9 points de plus que l'Allemagne" et "15 points de plus que l'Espagne". "Nous 'battons' les Suédois, les Finlandais, les Danois. Il y a huit ans, ils étaient tous devant nous, ces Scandinaves qui avaient des dépenses publiques très importantes; ils ont fait de très grands efforts". La France n'a "pas été très bien gérée sur une longue période". "Lorsqu'on regarde les chiffres on est inquiet de voir que l'évolution des finances publiques françaises a été en moyenne nettement plus mauvaise que celle d'autres pays européens". "Les déficits d'aujourd'hui affaiblissent l'économie, font peser sur nos enfants et petits-enfants les dépenses d'aujourd'hui".
- 2008-01-08 : Nicolas Sarkozy, président de la République, a déclaré : "S'agissant du pouvoir d'achat, qu'est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?".
- 2008-03-28 : D'après la ministre Christine Lagarde, "nous prévoyons d'être proches de l'équilibre à l'horizon 2012 en matière de déficit comme de désendettement" ; noter le glissement sémantique : ce n'est plus l'équilibre qui est promis, mais la proximité de l'équilibre, et l'échéance déjà reportée de 2010 à 2012 devient un "horizon" ; comme chacun sait, l'horizon, on ne l'atteint pas... Nulle trace de la vingtième et dernière décision fondamentale de la Commission Attali (page 282 du rapport) : "Ne pas mettre le niveau de vie d'aujourd'hui à la charge des générations futures (...) Réduire dès 2008 la part des dépenses publiques dans le PIB. Cette réduction devra atteindre 1 % par an à partir de 2009, soit 20 milliards d'euros de réduction par rapport à la tendance par an pendant 5 ans".
- 2008-06-25 : Le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, confirme la dégradation des finances publiques françaises dans son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques.
- 2008-09-26 : La France reconnaît qu'elle ne tiendra en 2012 ni son engagement de ramener ses finances publiques à l'équilibre, ni son engagement de ramener la dette publique en-dessous de la limite conventionnelle de 60 % du PIB. Sa nouvelle programmation, présentée par Christine Lagarde et Eric Woerth, est la suivante. Déficit public : -2,7 en 2008 (promesse non tenue), -2,7 en 2009 (promesse non tenue), -2 en 2010, -1,2 en 2011, -0,5 % du PIB en 2012. Dette publique : 65,3 en 2008 (promesse non tenue), 66 en 2009 (promesse non tenue), 65,3 en 2010, 63,9 en 2011, 61,8 % du PIB en 2012. Prélèvements obligatoires : 43,3 en 2008, 43,2 % du PIB de 2009 à 2012. Inflation inférieur ou égale à 2 % de 2009 à 2012. Croissance de 1 % en 2008 et 2009, croissance de 2,5 % du PIB de 2010 à 2012. "Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent" (Jacques Chirac, Le Monde, 22 février 1988).
- 2009-01-21 : La France manque à ses engagements européens de ne pas dépasser -3 % du PIB de déficit public et 60 % du PIB de dette publique. Déficit public, selon les dernières estimations françaises : -3,2 % du PIB en 2008, -4,4 % en 2009 (-5,4 % en 2009 selon la Commission européenne !). Dette publique : 66,7 % en 2008, 69,1 % du PIB en 2009 selon la France.
- 2009-04-20 : Les dépenses totales des administrations publiques représentaient 52,7 % du PIB en 2008 (INSEE), pour un maximum récent de 54,5 % du PIB en 1996 et un minimum récent de 51,6 % en 2001. En 2007, la France était première en Europe pour sa dépense publique rapportée au PIB, avec 6,8 points de plus que la moyenne européenne, 8,8 points de plus que l'Allemagne, 18,9 points de plus que l'Estonie (données Eurostat)Le taux des prélèvements obligatoires s'est élevé à 42,8 % du PIB en 2008 (INSEE), en baisse par rapport aux taux de 43,5 % du PIB en 2007 et de 43,9 % en 2006. La France comptait 214 impôts et taxes en 2008. Le déficit public s'est élevé à 3,4 % du PIB soit 65,9 milliards d'euros en 2008 (INSEE), le deuxième plus important déficit en euros courants de la Ve République après le déficit de 71,6 milliards d'euros de 1993.
- 2009-05-21 : Notation financière des Etats : Espagne : S&P passe de AAA à AA+ en 2009-01 ; Fitch maintient AAA en 2009-01. S&P a dégradé la Grèce de A à A-1 et le Portugal de AA- à A+ en 2009-01. S&P a dégradé l'Irlande de AAA à AA+ en 2009-03 ; Fitch a dégradé l'Irlande en 2009-04. La France : "tend vers le bas de la catégorie AAA", a averti l'agence de notation Standard & Poor's en 2005-11. Italie : AA- en 2005. Une dégradation de la notation conduit à un renchérissement du coût de la dette (hausse du taux d'intérêt, pour intégrer une prime de risque plus élevée).

Un peu d'humour et de dérision :
L'opinion d'un écrivain chinois, expert en économie politique revenant d'un long séjour en France :



La France décrite par les médias Chinois
envoyé par tchels0o. - Plus de vidéos de blogueurs.

07 septembre 2010

BOYCOTT MONDIAL

De plus en plus nombreux sont les citoyens ayant décidés de regarder l’hypocrisie de notre monde en face. La mobilisation se fait de plus en plus grande et ce, nous pouvons l’affirmer, au niveau mondial. De plus en plus nombreux sont les citoyens ayant décidés de montrer que les peuples ont des moyens d’agir efficaces, de la manière la plus pacifique possible, et surtout, montrer que les alternatives existent et sont relativement simples à mettre en œuvre si il y a une réelle volonté en ce sens. Dans ce but, nous aimerions vous faire part d’une initiative.
Il s’agit d’organiser un Boycott mondial le 7 Septembre 2010 et bien sûr, aussi longtemps que chacun le peut. Retirer l’argent des banques, boycott des multinationales malfaisantes, boycott de la TV, etc... Tout en mettant en lumière que des modes de consommation plus éthiques sont possibles et existent bel et bien ! L’action sera répétée plusieurs fois dans un futur proche.
« BOYCOTT MONDIAL !!! 7 Septembre 2010 et plus !!!! Boycott des multinationales, Retrait d’argent des banques, Mise en avant des produits éthiques, Boycott de la TV ,Information par média indépendants ! Tout les tracts sont téléchargeables ici (plusieurs langues) ->>> http://img529.imageshack.us/g/portu... et http://www.facebook.com/album.php?a...
DIFFUSONS L’ INFORMATION !!! »
Nous aimerions simplement que vous diffusiez au maximum l’information.
Je précise que nous ne représentons aucun mouvement, qu’il soit anarchiste, fasciste ou autre zeitgeist, nous sommes simplement des citoyens du monde en quête de vérité et de liberté pour tous.
Amicalement et cordialement.
Le Peuple qui se réveille

05 septembre 2010

La socionique

La socionique à été un instrument d'analyse du KGB à l'époque de L'URSS. Et aujourd'hui c'est utilisé par les administrations. La société fonctionne grâce à ces types de formatages... Mais dans certains cas les humains ne restent pas dans leurs cadres de "programme à Sion" et sortent des formats !



Le modèle explicatif de la socionique : 

La Socionique est un modèle stipulant que chacun des seize types psychologiques possèdent un rôle social plus ou moins déterminé. Chaque personne accepte et produit de l’information de manière différente selon son type, ce qui génère des comportements différents selon les types.
La Socionique stipule également que les relations humaines sont prévisibles. La réalité est perçue par chaque personne, de manières légèrement différentes selon les types de ces mêmes personnes, ce qui génère des comportements différents, et des capacités mentales différentes. Ce qui peut générer des interactions différentes.
La Socionique propose aussi un modèle relationnel, avec quatorze types de relations, déterminables par les types des personnes impliquées. Il y en a quatorze au lieu de seize parce que deux d'entre elles sont asymétriques (et existent donc de deux façons différentes pour chaque type).
La Socionique est basée sur trois concepts fondamentaux :
  • Les huit aspects de la réalité ;
  • Les huit éléments MI (métabolisme de l’information) ;
  • Les huit fonctions psychiques.
Aushra Augustinavichute disait que la réalité objective était constituée de huit aspects, et qu’elle envoie constamment de l’information sur elle-même. Chaque élément perçoit la réalité sous l’aspect correspondant. Ces éléments d’information sont implantés dans des fonctions psychiques, qui sont les différentes manières d’accepter ou de produire l’information.
La socionique est devenue aujourd’hui une discipline scientifique sérieuse, à part entière, étudiée par des praticiens que l’on appelle des socionistes. Plusieurs dizaines d’auteurs ont publié des ouvrages et des articles traitant de la socionique, en langue russe notamment. Parmi eux nous trouvons notamment Alexander Boukalov, Dmitri Lytov, Victor Gulenko, Gregory Reinin, et Aushra Augusta bien sûr.
La socionique présente de nombreuses applications, notamment dans l’apprentissage, la communication, la gestion des organisations telles des familles, des entreprises, ou des associations, l’orientation professionnelle, et la psychologie. La socionique permet de mieux se connaître, mais aussi de communiquer, d’accepter, et d’anticiper.
QUI SUIS-JE ?
Retrouvez votre type de personnalité par ce test de socionique

En quelques étapes vous trouverez votre type.
Ensuite voici un tableau des relations entre les types:
Tableau relationnel


La socionique permet de connaitre les types de personnalités de votre environnement et d'en comprendre les interactions sociales.

Ils existe aussi "l'analyse transactionnelle" en sociologie plus  connue en occident : 


Le concept de base de l'analyse transactionnelle est celui des 3 états du moi, formés au cours de la petite enfance et qui constituent la structure de toute personnalité : ce sont le Parent, l’Adulte et l’Enfant. On les représente généralement par 3 cercles superposés. Tous les 3 sont aussi importants l'un que l'autre. Ce qui se passe dans nos rapports interpersonnels et dans nos vies dépend en grande partie de l’état du moi à partir duquel nous agissons, dans telle ou telle situation.
  • L'état Enfant est celui d'où provient notamment la créativité, le jeu, l'intuition, les pulsions et les sentiments. S'il peut être spontané, intuitif et créateur, l'Enfant peut aussi être capricieux, rebelle ou soumis.
  • L'état Parent, pour sa part, est responsable, réconfortant et protecteur. Il représente le sens éthique et les normes, ce qui constitue la base du respect de soi et d'autrui. Il est « civilisé », mais peut être critique, dévalorisant et contraignant.
  • Quant à l'état Adulte, il sert de fonction équilibrante entre le Parent et l'Enfant, sachant quand lâcher du lest à l'un ou à l'autre. Il évalue, réfléchit et fonctionne de manière rationnelle en fonction de la situation du moment. L'état Adulte est un genre d’ordinateur : il n'est ni négatif ni positif.
Dans le cas d’un psychisme « idéal », chaque état occupe la bonne place au bon moment. Par exemple, si à l’intérieur d’une personne le Parent peut poser des limites à l'Enfant, cette personne pourra s’éclater dans une fête sans pour autant perdre la tête. Ou elle pourra énoncer des idées originales, voire farfelues, dans une réunion de travail sans que le Parent muselle l'Enfant.
Mais il arrive souvent que l'un des états soit atrophié, ou trop omniprésent, ou qu'il ne comporte que sa dimension négative. Si l'état Adulte est « contaminé » par certains aspects du Parent ou de l'Enfant, la personne n'aura pas accès à ses pleines ressources « adultes ». Des personnes peuvent être « figées » dans un état particulier. Certaines seront toujours renfrognées, comme le Parent critique, par exemple. D’autres réagiront inexorablement de la même façon, peu importe que cela soit approprié ou non (en éternel Enfant soumis, par exemple).
Lorsque 2 personnes échangent entre elles, une grande variété de « transactions » peuvent avoir lieu. Cela dépend de l'état d'être à partir duquel chaque personne s'exprime; de l'état d'être auquel on croit s’adresser; et de l'état d'être réel de la personne qui répond. Les échangesparallèles ou complémentaires ne créent généralement pas de conflits : par exemple lorsque le Parent parle à l’Enfant et que l’Enfant répond au Parent; ou lorsque le Parent s'adresse au Parent qui répond en Parent. Mais cela ne signifie pas nécessairement que ces échanges sont sains.
Les malaises psychiques, les conflits et les ruptures surviennent lorsque les transactions sont croisées : par exemple, un Adulte demande une information factuelle à l'autre Adulte qui, se pensant pris en défaut, réagit plutôt en Enfant soumis à un Parent. Les possibilités de transactions croisées sont considérables et donnent lieu à toutes sortes de frustrations, de malentendus, de manipulations... Sans s'en rendre compte et sans comprendre ce qui pousse l'autre à réagir d'une telle façon, les gens sont donc très souvent engagés dans des transactions dysfonctionnelles.
À ces notions de base, beaucoup plus complexes que ce résumé ne le laisse deviner, se greffe une foule de concepts susceptibles de révéler le psychisme de l’individu. Mentionnons les transactions à double fond (avec degré apparent et degré caché); les stratagèmes (games) qui sont des transactions truquées en vue d'un bénéfice; les échanges de signes de reconnaissance, réussis ou pas; les rôles dramatiques (persécuteur, sauveteur, victime); les scénarios de vie et lescontre-scénarios, etc.
Élaborée par le psychiatre Eric Berne (1910-1970) au cours des années 1950, l'analyse transactionnelle s'appuie sur une prémisse incontournable : chaque personne est « fondamentalement correcte », elle a de la valeur, de l'importance et de la dignité, et elle a la capacité de penser et de choisir. Cela situe l'approche dans le courant de la psychologie humaniste.
Eric Berne a beaucoup insisté sur la responsabilité de la personne dans la mise en place de son histoire de vie et dans sa capacité à changer. Il croyait qu'avec une aide compétente, toute personne peut retrouver ses capacités originelles, qui n’attendraient que d'être délivrées des interdictions créées par les scénarios qu’elle a construits. Berne souhaitait permettre à ses clients de dépasser la souffrance psychologique et d'atteindre une maturité qui se caractérise par une grande capacité de conscience, d'autonomie et de spontanéité.
Comme dans de nombreuses psychothérapies de type humaniste, il s'agit ici d'aider le client à :
  • prendre conscience de ses comportements;
  • revoir dans quel contexte (généralement familial ou culturel) les attitudes problématiques ont été adoptées;
  • prendre la décision de se reconstituer des frontières interpersonnelles saines;
  • organiser de façon intégrante les divers éléments de sa vie émotionnelle, intellectuelle et relationnelle, pour avoir une existence plus satisfaisante dans le présent.

Eric Berne naît à Montréal en 1910 de parents juifs émigrés d'Europe de l'Est. Il étudie la médecine à l'Université McGill, puis la psychiatrie à l'Université de Yale aux États-Unis, et devient citoyen américain. Établi en Californie en 1946, il y élève sa famille tout en menant une carrière très chargée en psychiatrie (hôpital, clinique, services-conseils pour l'armée et cabinet privé).


Dans les années 1950, Berne est toujours inspiré par Freud, mais prend ses distances par rapport à la psychanalyse. Il cherche à créer un outil thérapeutique efficace et rapide, donc moins coûteux et accessible à tous. Il met au point des concepts originaux dont il fait état dans plusieurs articles scientifiques. Lors de la parution de son ouvrage Transactional Analysis and Psychotherapy, en 1961, sa théorie fait déjà parler d'elle dans les milieux psychothérapeutiques et psychiatriques. En 1964, Berne et ses collègues fondent l'International Transactional Analysis Association, qui existe toujours aujourd'hui.

Le pour et le contre

L'analyse transactionnelle possède de grandes qualités et des outils remarquablement efficaces, ce qui ne l'empêche pas d'être critiquée, notamment pour son manque d'hypothèse centrale. On fait aussi remarquer que la description des différents états (Parent, Adulte et Enfant) ne correspond à aucune réalité biochimique ou physiologique. On lui reproche enfin de ne pas tenir compte de la dimension sociologique des problèmes humains, et de négliger l'importance de l'imaginaire et des fantasmes. Il faut dire aussi que son jargon et ses aphorismes, humoristiques à la manière américaine, sont parfois perçus comme simplistes (et souvent incongrus en français!).
Mais l'analyse transactionnelle a d'ardents défenseurs : n'est-elle pas, comme Berne l'avait voulu, accessible aux gens de tous âges et de toutes conditions sociales? Et puis, comme dit un théologien et psychanalyste : « Cette thérapie, apparemment superficielle puisqu'elle porte plus sur les rôles que sur les instances psychiques profondes, est cependant très importante dans les perspectives des thérapies transpersonnelles. D'abord parce qu'elle valorise le moi-Adulte, autonome, capable de juger par lui-même. Puis, parce qu'elle préconise l'acceptation inconditionnelle d'autrui2. »

04 septembre 2010

Le moteur Ericsson

Le passé repasse au futur :

Ce moteur a le meilleur rendement au monde et il fonctionne avec toutes les sources d’énergie thermiques : bois, pétrole, huile, chaleur solaire, biogaz ...



Voici une documentation complète du moteur Ericsson

John Ericsson est né en 1803 en Suède.

Un moteur d'Ericsson, comment ça marche ? A quoi ça sert ? Qui l'a inventé et quand ?
Voici quelques questions auxquelles ce site souhaite répondre.
Il s'adresse à tous, se veut vulgarisateur mais parfois détaille certains points particuliers pour les experts.
Ce moteur est un "moteur à air chaud" ou "moteur à combustion externe".
Si vous avez des questions ou si vous voulez faire part de vos connaissances, le Forum est à votre disposition même si celui-ci est a priori dédié au moteur Stirling.
Bon surf !
Pour cela, utilisez le menu ci-contre.
Vous pouvez également vous servir du moteur de recherche qui se trouve ci-dessus.
NB : nous étudions ici le moteur Ericsson qui a fait l'objet d'un brevet déposé par son auteur en 1851. En effet, John Ericsson avait déjà déposé en 1833 un premier brevet de moteur suivant un cycle de Brayton-Joule



Journal Facebook de NéOzOrOr

Journal Facebook de NéOzOrOr
NéOzOrOr

Chaine TV Odysee et Playlistes (inscrivez-vous pour être rémunéré)

 Voici l'adresse de ma chaine de TV Odysee