24 septembre 2023

La lévitation


La lévitation acoustique,
la lévitation mystique ...

Qu'est ce que la lévitation ?
Comment est-ce possible ?


(Ce sujet est aussi traité par le Magazine Nexus, numéro 148, du 26/08/2023)

Définition : LÉVITATION, subst. fém. OCCULT. Phénomène qui semble délivrer certaines personnes de la pesanteur, leur permettant ainsi de s'élever dans l'espace ou de soulever des objets sans les toucher.

Les secrets de la lévitation sonique : 


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Des manuscrits anciens décrivent la lévitation sonique de roches lourdes, aidant peut-être à la construction d'énormes pyramides et monuments. Des textes anciens, partout dans le monde, décrivent le son comme une méthode efficace pour déplacer et modifier la matière physique dense. Selon la sagesse ancienne, la puissance du son augmentait avec un grand nombre de participants chantant ou jouant des instruments de musique. Chaque individu aurait accédé à l’énergie qui provenait des cieux. Deux chanteurs ensemble auraient créé plus d’énergie que chacun seul, chantant séparément, comme si leurs voix combinées augmentaient l’énergie de manière logarithmique. L’énergie céleste des grands chœurs chantait constamment pour rendre le pays puissant, presque invincible.

La précision et l’intrigue de la puissance sonique : 

L’auteur Bruce Cathie a décrit un témoignage oculaire de nombreux moines tibétains déplaçant d’énormes rochers avec leurs voix et leurs instruments de musique.

L’emplacement exact des chanteurs et des musiciens était crucial pour que les « effets sonores anti-gravité » fonctionnent. Divers écrits anciens décrivent les sons directionnels comme une source d’énergie mécanique comme si le son était projeté par un pistolet à eau : le but était important.

Particulièrement pertinent est un article allemand de l’ingénieur suédois Olaf Alexanderson, qui décrivait la lévitation sonique : 

« Nous savons par les prêtres de l’Extrême-Orient qu’ils étaient capables de soulever de lourds rochers sur de hautes montagnes à l’aide de groupes de sons variés… la connaissance des diverses vibrations dans la gamme audio démontre à un scientifique de la physique qu’un champ sonore vibrant et condensé peut annuler le pouvoir de la gravitation.
Les récentes observations au Tibet sont étonnantes

De plus, des observations il y a seulement 20 ans au Tibet d’un ingénieur civil, Henry Kjelson, ont rapporté qu’un médecin suédois, le Dr Jarl, avait fait un voyage au Tibet en 1939 pour rendre visite à un grand lama. Ce lama lui a permis d’observer la lévitation sonique d’énormes rochers en haut d’une falaise d’environ 250 mètres.

Ils ont accompli la tâche en traçant exactement où se trouvaient les chanteurs et les musiciens. Ils ont orienté leur son pour passer sous un énorme rocher et il est monté. Les détails sont dans le livre gratuit de Bruce Cathie, Acoustic Levitation of Stones .
Lévitation sonique et château de corail

Dans un autre exemple, Edward Leedskalnin, un homme avec de modestes ressources financières et une éducation de quatrième année, a construit un monument à son amour perdu qui a annulé leur mariage un jour avant la cérémonie.

Dans cette région de Homestead, en Floride, le corail peut mesurer jusqu’à 4 000 pieds d’épaisseur. Leedskalnin a coupé et déplacé lui-même d’énormes blocs de corail avec seulement des outils à main, mais chaque section pesait plus de 58 tonnes. Il a quitté le château comme preuve qu’il pouvait déplacer de grosses pierres sans équipement.

Leedskalnin a affirmé qu’il savait comment les Égyptiens construisaient leurs pyramides.

Par conséquent, il a construit le château de corail en « chantant » sur de grosses pierres pour les soulever. Leedskalnin a placé ses mains sur une pierre à faire léviter. Il chanta une gamme jusqu’à ce que ses mains ressentent une réponse de la pierre.

(Chaque tonalité était donc maintenue pour détecter une réponse vibratoire subtile.)

Le son qui produisait la vibration la plus forte a été maintenu pendant un certain temps pour donner à la roche un dosage puissant et ainsi la roche lévitait.
Rester sur une note élevée…

Enfin, dans un exemple de haute technologie, un son de haute puissance peut suspendre et déplacer des objets dans l’air.

Yoshiki Hashimoto, de la société Kaijo de Tokyo, a développé une machine à lévitation acoustique.

Le son vibre 20 000 fois par seconde pour maintenir une petite plaquette de silicium planant à un millimètre au-dessus d’une surface.

Les scientifiques ont mené des expériences de lévitation acoustique dans l’espace, car l’absence de gravité crée de meilleures conditions pour observer uniquement l’impact du son.

Les merveilles du son… nous n’avons pas effleuré la surface de ce que cette source d’énergie peut faire – si elle est correctement exploitée.

La future science de l’énergie sonore et vibratoire, va « secouer » notre monde, mais il ya là une réalité, nous n’avons pas besoin de la science moderne pour faire léviter les objets, nous avons tout simplement oublié la recette !

LÉVITATION ACOUSTIQUE : LE SECRET DES PYRAMIDES ET DES MÉGALITHES ANCIENS
(Vidéo ci-dessus)

Plusieurs civilisations anciennes possédaient un savoir et une technologie qui ont été perdus ou oubliés depuis. Les ruines de ces anciennes civilisations – de Stonehenge aux pyramides égyptiennes en passant par le Machu Picchu – montrent qu’elles ont utilisé des pierres massives pour construire leurs monuments.
Développement de la science de la lévitation

Il y a quelques années, la NASA a mis au point une technologie de forage sonique pour extraire des matériaux provenant de roches et d’autres matériaux durs rencontrés lors des missions spatiales. Ces travaux ont contribué à renforcer l’intérêt pour la capacité du son à générer de la force, y compris la puissance nécessaire pour léviter des objets physiques lourds.

Comparées aux histoires de lourdes pierres soulevées haut dans les airs par des moines chanteurs munis de tambours et de trompettes, les réalisations des scientifiques du XXI e siècle ne semblent pas impressionnantes mais, elles montrent que les ondes sonores peuvent être utilisées pour accomplir des choses étonnantes, et les expériences contrôlées font plus autorité que les anecdotes non prouvées d’un passé lointain. La lévitation acoustique est bien réelle et, à mesure que les scientifiques en apprendront plus sur son fonctionnement, leur capacité à l’exploiter progressera probablement à pas de géant.


Qu'en pense un SadhGuru ? 



Ce que sait faire la science à part des trains à sustentation magnétique, il y a aussi la lévitation acoustique qui utilise le son pour suspendre des gouttes d'eau ! Regardez : 



La science a ses limites que certaines personnes ont explorés : 






Voici une suite sur le même sujet d'un auteur différent : 

LA LEVITATION CHEZ LES MYSTIQUES CHRETIENS

1. UNE TRES ANCIENNE CONNAISSANCE

La pratique du vol mystique et la connaissance des clefs secrètes de l’apesanteur s’enracinent dans les traditions les plus anciennes de l’histoire de l’homme. Elles ont laissé des traces tangibles dans la pratique du vol chamanique ou l’état de transe semble être la condition indispensable à un renversement des lois physiques et au voyage de la conscience vers des mondes parallèles. Que ce vol soit réel ou qu’il ne soit qu’une décorporation de la conscience seul les praticiens de ces voyages pourraient en témoigner, ainsi que les participants aux cérémonies de guérison. C’est au Tibet que le vol extatique trouva son aboutissement en adaptant le chamanisme Bon à un bouddhisme fortement teinté de Shivaïsme, religion qui ellemême s’enracine dans un chamanisme asiatique très ancien. Foudre-Bénie, crée par Hergé, n’est que le reflet des personnages rencontrés par Alexandra David Neel ou Helena Petrovna Blavatski lors de leurs séjours au Tibet D’autres témoignages en provenance d’Inde accrédite la possibilité des yogis d’entrer en lévitation : les plus anciens d’entre eux se trouvent dans la vie d’Apollonius de Tyane, célèbre mage grec contemporain du Christ, qui selon son biographe, se serait rendu en Inde et aurait été témoins de la lévitation de certains « brahmanes » lors de cérémonies rituelles : alors qu’ils chantaient des hymnes sacrés en un vaste cercle, ceux-ci s’élevèrent à une hauteur de 2 coudées et flottèrent un long moment dans le vide. Mais d’autres récits antiques accréditent la pratique de la lévitation chez les mystiques hellénistiques : Julien l’Apostat fut élevé en l’air par Maximes son initiateur aux enseignements secrets, et ce le jour de son initiation aux Mystères de Diane à Ephèse ; il fut, lors de son ascension, entouré d’une nuée lumineuse. Jamblique, un néo-platonicien qui aurait influencé les pratiques des soufis musulmans, aurait été vu flottant à dix coudées du sol par ses esclaves alors qu’il priait ; il était alors baigné d’une lumière dorée. Il prétendit aussi avoir vu le Grand Pythagore quitter le sol. A la suite du grec Jamblique, les mystiques musulmans ne se privèrent pas de s’envoler lors de leurs dévotions et de leurs prières. En cela ils donnèrent naissance aux récits légendaires de tapis volant : Al Gazzali , dans ses écrits mystiques, cite la lévitation et la marche sur les eaux comme des dons d’Allah à ses serviteurs fidèles. Al Halladj, dont les extases et les propos lui valurent une condamnation la mort, fut convaincu de lévitation par de nombreux témoins lors de son procès devant les Ulémas. Djallal ud din Rumi, fondateur des Derviches Tourneurs cite un cas de lévitation dans son « Mathmawi » et certains de ses disciples ont fait part de phénomène d’envol extatique de la part de leur maître.

2. La Lévitation en milieu chrétien. L’exemple fut donné par le Christ lui-même lorsqu’il se mit à marcher sur les eaux du Lac de Tibériade : Il invita Pierre à le rejoindre par le même chemin en puisant dans le pouvoir de sa foi ; comme chacun sait, Pierre n’eut pas la confiance suffisante pour maintenir son état de lévitation jusqu’à la barque de son maître et mouilla sa toge. Pierre ne sut pas opérer ce changement de regard sur la réalité permettant d’inverser des lois immuables. Le prodige requerrait un total changement de conscience mais il ressort cependant de ce récit qu’il n’était pas réservé au seul Fils de Dieu puisqu’un disciple put l’accomplir en partie. Cet événement évangélique fut le début d’une longue série. Si l’on exclut les récits trop anciens concernant les premiers anachorètes, stylistes et autres pères du désert qui risquent d’être teintés de merveilleux ; on ne compte par moins de 130 religieux et saints catholiques surpris en vol depuis le début du dixième siècle. Il s’agit aussi bien de femmes que d’hommes, nonnes, moines ou prêtres dont les expériences mystiques les libéraient parfois, voir régulièrement des lois de la pesanteur devant témoins. Pour nombre d’entre eux, ces prodiges de sainteté leur ont valu une canonisation. Il est évident que toute manifestation d’inversion de la pesanteur constatée en dehors du milieu clérical était immédiatement soupçonné de diablerie et condamné comme expression de sorcellerie : lorsqu’une nonne recluse lévitait elle était sainte ; s’il s’agissait d’une femme du peuple, un peu guérisseuse de surcroît, elle était conduite au bûcher. Les mêmes expériences pouvaient conduire à la Vie éternelle ou au feu de l’enfer. Les lévitations dites « démoniaques » furent l’apanage de Simon le Mage, pas assez chrétien pour être sanctifié. Mais aussi d’une religieuse espagnole : Madeleine de la Croix, qui au seizième siècle, déclara être sous l’influence du démon lors de ses vols répétés ; la peur qui s’emparait d’elle lorsqu’elle se sentait soulevée de terre lui fit attribuer le phénomène au diable lui-même. Religieuse, elle échappa au bûcher mais il fallut l’exorciser… Savonarole, l’hérétique florentin qui osa braver les pompes papales, fut convaincu de lévitation, ce qui aggrava son cas, puisqu’il n’était plus catholique ayant été excommunié. Il fut pendu et brûlé sur la place publique. La lévitation était alors un sport dangereux …

3. Un siècle béni pour les lévitants : le 13eme siècle. Le treizième siècle semble avoir été une période bénie pour les mystiques en apesanteur. Parmi la trentaine de cas répertoriés officiellement par l’Eglise dans les « Acta Sanctorum », Christine l’Admirable (1150-1224) porta ses capacités au décollage comme une croix de douleur : cela commença en public au cours de sa cérémonie funèbre, car, ayant été découverte en état de catalepsie, elle fut considérée comme morte jusqu’au moment ou son corps s’éleva jusqu’à la voûte de l’église où elle resta suspendue. La panique s’empara de la foule des fidèles qui s’enfuirent, sauf sa sœur et le prêtre qui officiait le service funèbre, Thomas curé de Saint Trond. A partir de ce jour la vie de l’infortunée ne fut qu’une suite de tourments car on la regardait comme une possédée. De nombreux témoins la virent parfois perchée en haut des arbres ou au sommet des clochers où elle tentait de réfugier hors des regards, sans succès puisqu’on en parle encore… Saint Bonaventure fut surpris en état de lévitation un soir de 1260, par saint Thomas d’Aquin. Agnès de Bohême choisit un jour d’Ascension, non sans humour, pour se laisser aller à une splendide lévitation pendant laquelle elle disparut pendant plus d’une heure devant ses sœurs compagnes médusées. Saint Dominique, fondateur des frères prêcheurs, se trouvait à Castres en 1220 invité d’un monastère bénédictin, peu avant sa mort, lorsqu’un religieux vint le chercher pour le repas des moines il fut trouvé en extase devant l’autel de la chapelle, perché à une bonne coudée du sol. Une autre fois le phénomène le surpris alors qu’il disait la messe en l’église de Saint Sixte à Rome. Gilles de Santarem, un dominicain de Coimbra, lévita en extase devant des dizaines de personnes qui se bousculèrent pour le voir, à tel point qu’ils en démolirent une partie du toit de sa cellule ! François d’Assise, selon les « Fioretti », fut maintes fois surpris en apesanteur par frère Léon, alors qu’il s’était retiré dans une grotte du mont Alverne ; le corps du saint homme était tel que le frère Léon ne pouvait même par lui agripper les pieds pour le ramener au sol ; parfois François s’était élevé si haut qu’il disparaissait presque à la vue de son compagnon. Saint François était alors enveloppé d’un halo lumineux. Il aurait un jour entraîné frère Masséo avec lui bien au-dessus du sol. Les chroniques de l’époque apportent que d’autres compagnons de Saint François firent de même à l’exemple du fondateur de l’ordre… (Philippin et Pierre de Monticello) A Pise, ce fut la Bienheureuse Gerardesca qui fut surprise à 10 coudées de hauteur alors qu’elle chantait à la fête de saint Jean. A Sienne ce fut au tour du Bienheureux Franco d’être enlevé dans une lumière si éclatante que les autres frères crurent à un incendie : quand ils entrèrent dans sa cellule, ils surprirent Franco les yeux au ciel, la bouche entr’ouverte et les mains jointes, le corps soulevé de terre par une extatique vision de La Vierge. (Speculum carmelitaum) Quittons l’Italie pour la Hongrie où Sainte Elisabeth fut surprise en lévitation alors qu’elle se prosternait devant une statue de la Vierge, elle était franciscaine. Douceline, béguine provençale, avait de fréquentes extases qui lui faisaient quitter le sol. Elle fut surprise ainsi par un noble chevalier, Jacques de Vivaud, qui la vit suspendue dans le vide « par l’effet de cette merveilleuse force d’attraction qui l’entraînait vers Dieu (…) si haut que le chevalier et son fils, s’agenouillant tous deux en grande révérence, lui baisèrent la plante des pieds très dévotement » (vie de Sainte Douceline)

4. Les grands noms de la lévitation au coeur de la Renaissance. Les chroniques religieuses des ordres monastiques et les « vies des Saints » regorgent de nombreux autres récits de lévitation entre le 10ème et le 16ème siècle, dont 17 figurent dans les annales des 14ème et 15ème siècles. Mais arrêtons nous maintenant sur quelques célébrités chrétiennes des siècles de la Renaissance. Les récits de la tradition chrétienne du 16ème siècle regorgent de témoignages sur les saints lévitant : 21 lévitant célèbres entrèrent ainsi dans les chroniques, et non des moindres, puisque y figurent des personnages comme Saint François Xavier, Saint Ignace de Loyola, Saint Pierre d’Alcantara, Saint Philippe de Néri, et surtout Saint Jean De La Croix et Sainte Thérèse d’Avila, les deux plus grandes figures spirituelles du Siècle. François Xavier, selon de nombreux témoins oculaires, passait beaucoup de son temps entre terre et ciel, « abîmé en contemplation profonde et en prière, il demeurait suspendu en l’air avec des rayons autour du visage » si l’on en croit les récits du père Bouhours. Plusieurs autres témoins oculaires attestent ces faits : « …Il s’élevait peu à peu de terre, et, saisis d’une sainte horreur, ils ne pouvaient le regarder fixement tant son visage était lumineux. (…) Quant on lui parlait des choses de Dieu, il s’éloignait tout à coup et son corps montait de lui-même en haut » (Vie de Saint François Xavier) Cela lui arrivait aussi en donnant la communion lors de la messe. Ignace de Loyola était lui aussi sujet à des ascensions lumineuses extatiques : il fut observé en secret par le fils de sa logeuse, au moment de ses oraisons ; parfois, raconte t’il , la chambre où Ignace était ravi en extase s’emplissait de lumière tandis que le saint agenouillé, les bras en croix, s’élevait de 4 ou 5 palmes. Saint Pierre d’Alcantara, franciscain contemporain de Sainte Thérèse, restait suspendu en l’air, au cours de ses extases, à la hauteur des lambris du chœur de l’église. Souvent, on le voyait planer dans le jardin du couvent à la hauteur des plus hautes branches. Un de ses vols extatiques aurait duré plus de 3 heures. Il franchi un jour, sans toucher terre, la distance qui le séparait de l’église et vint se poser comme un oiseau au pied du maître autel. Ces lévitations s’accompagnaient d’un rayonnement lumineux. Selon Jérôme Barnabé, qui écrivit une vie de Saint Philippe de Néri, celui-ci s’élevait fréquemment du sol en disant la messe ; il s’élevait alors de 5 ou 6 mètres ; le cardinal Sfodrate en fut l’un des nombreux témoins ; il raconta au pape Paul V que Philippe en oraison touchait presque le plafond. Une autre fois, alors qu’il priait pour la guérison d’un malade, plusieurs personnes le virent soulevé jusqu’au plafond, le corps baigné de clarté. On le vit aussi suspendu et lumineux, priant en la basilique du Vatican, devant le tombeau des apôtres. Philippe de Néri affirmait se sentir saisi avec force par un être invisible qui l’élevait en l’air ; il était si gêné de se montrer ainsi en public qu’il lui arrivait d’écourter ses prières afin prévenir tout envol devant témoins.

5. Les géants : Thérèse d’Avila et Jean de la Croix. Thérèse d’Avila fut la première à oser témoigner elle-même, dans ses écrits mystiques, des phénomènes et des expériences spirituelles qu’elle traversait. Elle nous offre ainsi un témoignage personnel, direct et lucide, des lévitations qu’elle a vécues. Mais le mieux serait de lui laisser la parole : « …J’ai essayé de toutes mes forces de résister. Parfois j’obtenais quelque chose ; mais comme c’était luter en quelque sorte contre un très fort géant, je demeurais brisée et accablée de lassitude. (…) Lorsque je voulais résister, je croyais sentir sous mes pieds des forces étonnantes qui m’enlevaient ; je ne saurais à quoi le comparer. Nulle autre des opérations de l’esprit n’approche une telle impétuosité (…) Au commencement, je l’avoue, j’étais saisie d’une excessive frayeur en voyant ainsi mon corps élevé de terre.(…) Souvent mon corps en devenait si léger qu’il n’y avait plus de pesanteur ; quelquefois c’était à un tel point que je ne sentais presque plus mes pieds toucher la terre » Don Alvaro de Mendoza, évêque d’Avila témoigne du ravissement qui surprit Thérèse au moment où il lui donna la communion : juste avant de recevoir l’hostie, la sainte, saisie par l’extase, fut enlevée de terre et, dépassant la hanteur de l’embrasure par laquelle le prélat présentait l’hostie, elle ne put la recevoir ; un autre jours Thérèse se sentant arrachée de terre saisit les barreaux de la grille de clôture pour freiner son ascension, implorant une fois encore Dieu de lui épargner ces faveurs apparentes ; une autre fois encore, elle s’agrippa au paillasson qui couvrait les dalles de l’église et l’entraîna dans son envol. Lorsqu’elle fut surprise par soeur Sainte Anne de l’Incarnation à 25 cm du sol ; Thérèse lui demanda, au nom de l’obéissance, de ne rien dire de ce qu’elle venait de voir. Elle ne révéla son témoignage, sous serment, que treize ans après la mort de la sainte au cours d’une longue série de dépositions officielles. Toutes les lévitations de Sainte Thérèse d’Avila furent consignées dans les « Acta authentica canonizationis », au sein des quels figurent de nombreuses dépositions. On y ajoute que les ravissements de la sainte s’accompagnaient parfois de luminescence. L’apothéose fut la rencontre entre Sainte Thérèse et Saint jean de la Croix ; cet événement est commémoré sur une peinture du parloir du couvent de l’Incarnation : Thérèse écoutait, à travers le grillage du parloir, Jean de la Croix lui parler des Mystères de la Sainte Trinité ; lorsque le saint s’éleva, pris d’un ravissement extatique soudain, entraînant avec lui son siège suspendu au dessus du sol. Dans un même mouvement d’apesanteur mystique, Thérèse s’éleva à son tour, accompagnant dans un même vol son saint visiteur. C’est à cet instant que sœur Béatrice de Jésus entra par hasard dans le parloir… Et c’est grâce à son témoignage que nous connaissons cette extraordinaire communion en apesanteur entre deux êtres hors du commun.

6. La médaille d’or : Giuseppe da Copertino. Le 17eme siècle fut particulièrement riche en envols mystiques ; on dénombre pas moins de 32 lévitants officiels, acceptés et répertoriés par l’Eglise. Certain d’entre eux accompagnaient le phénomène de stigmates et de luminescence ; beaucoup effectuèrent leurs vols extatiques devant de nombreux témoins ; D’autres firent jurer par celui qui les surprenait en état de lévitation de n’en rien révéler avant leur mort. Mais le champion toutes catégories du vol extatique fut un pauvre moine un peu simple d’esprit qui naquit à Naples en 1603 : Joseph Desa, cordonnier issu d’une famille pauvre. Désireux d’entrer, à l’age de 17 ans, dans la vie religieuse il fut refusé aussi bien par les franciscains que par les capucins pour incapacité physiques et intellectuelle. Les actes de son procès en canonisation ont retenu plus de 70 cas de ravissements corporels accompagnés le plus souvent de déplacements dans l’espace et de longs vols extatiques. Dans ce domaine, aucun saint, remarque la bulle de canonisation, ne peut lui être comparé. Apres bien des errances de monastères en obscure cure, Joseph de Copertino, (du nom de la localité dont le couvent accepta enfin de l’accueillir), fut ordonné prêtre ; ce fut là le début de sa célébrité, car le simple fait de dire la messe le plongeait dans des état de conscience modifiée ; or cela se déroulait toujours sous les yeux d’un public médusé. Le bon père Joseph ne se contentait pas de s’élever en l’air lors de ses extases, il s’envolait littéralement : une nuit de noël ; il invita quelques bergers à jouer fifres et musettes dans l’eglise ; cela propulsa le prêtre dans un vol de plus de 25 mètres, au terme duquel il atterrit sur le maître autel au beau milieu des chandeliers. Il lui arriva, un autre jour, de monter en chaire, non par l’escalier prévu à cet effet, mais par la voie des airs ; il termina sa lévitation à genoux sur le rebord, en équilibre, les bras en croix. Un simple détail le faisait décoller, vers une croix, vers une statue ou vers un arbre sur lequel il allait se poser tel un oiseau, et dont il était incapable de redescendre sans qu’on lui prête main forte. Le 10 juillet 1667 il décolla d’une terrasse dans un état extatique et vola jusqu’à un amandier situe à plus de 30 mètres ; effectuant son voyage à plus de 2 mètres 50 du sol. On le vit aussi planer au dessus des arbres d’un jardin après avoir lancé en l’air un agneau. Il resta ainsi en apesanteur pendant plus de 2 heures, ne redescendant qu’après le coucher du soleil. Il lui arrivait aussi d’inviter un compagnon à partager ses envols subits ; c’est ce qui arriva au confesseur du couvent qui fut arraché du sol lorsque Joseph lui pris la main ; il le fit tournoyer en l’air dans le vide pendant de longues minutes ; le pauvre homme en fut profondément effrayé. Il fit de même avec un aliéné qu’on lui avait amené. On ne compte plus ses envolées dominicales car Joseph ne pouvait terminer une messe sans un soudain décollage ; il lui arrivait de traverser toute la longueur de la nef pour rejoindre le sommet d’un arbre à l’extérieur de l’eglise. De passage à Assise, il lévita vers une statue de la Vierge par-dessus la têtes des notables présents dans l’eglise du couvent d’Assise parmi lesquels figurai le Grand Amiral de Castille et son épouse ; celle-ci s’en évanouit de frayeur et il fallut des sels pour la ranimer. A Rome, Joseph de Copertino effectua une magnifique lévitation devant le pape Urbain VIII lui-même. La plus célèbre lévitation du Père Joseph à Assise eut pour témoin le prince JeanFrederic de Brunswick. Celui-ci en fut tellement bouleversé qu’il abandonna la religion luthérienne, se convertit au catholicisme et entra dans l’ordre franciscain. Marie de Savoie, venue s’entretenir à Assise avec le père Joseph, le vit en lévitation lorsqu’il dit la messe devant elle. Pour terminer cet extraordinaire extrait de la panoplies de lévitations vécues par Joseph de Copertino, il faut citer le témoignage de son chirurgien, Francesco de Pierpolo, qui affirma avoir assisté à une lévitation du prêtre volant : au cour de l’opération qu’il effectuait sur une jambe, celui-ci s’éleva et demeura suspendu en l’air pris d’une soudaine extase ; il fallut l’appeler vigoureusement par son nom pour qu’il daigne redescendre. Ces phénomènes commencèrent immédiatement après son ordination en 1628 ; ils durèrent jusqu’à sa mort en 1663. Pendant cet intervalle, Joseph de Copertino fut généralement exclus du chœur, des processions et même du réfectoire à cause du trouble que ses envolées soudaine entraînaient dans la communauté ; l’on craignait aussi les railleries due au caractère quelque peu comique de ces envols survenant parfois en des moments incongrus. Les siècles suivants connurent leur lot de lévitants : une quarantaine répertoriés au 18 et 19eme siècle dont les plus célèbres furent Saint Alphonse de Ligori au 18eme qui lévita en pleine cathédrale de Foggia, devant la foule des fidèles, en décembre 1745.

7. Un pouvoir mystérieux à l’œuvre. Les lois immuables de la Gravitation Universelle semblent contredire les témoignages et les observations sur ces femmes et ces hommes capables de s’envoler telle un bulle de savon, sans aucun respect pour Newton. Un certain nombre de conditions semblent requise pour permettre un envol : la gravité dépendrait de la qualité de conscience du candidat, car tous les saints personnages dont nous avons parlé ne lévitaient qu’en état de ravissement extatique, souvent avec perte de la conscience ordinaire. Un état de conscience modifié est aussi une condition indispensable aux lévitations médiumniques profanes qui ne saisissent le sujet qu’au cours d’une transe. Le cas de Daniel Douglas Home, au 19eme siècle, en témoigne. Si l’on écoute les commentaires des mystiques chrétiens, on apprendra sans surprise qu’ils attribuent tous leurs décollages à la Grâce divine et au pouvoir des anges, attirés par le parfum de leurs prières, qui descendent vers ces âmes pures afin de les porter plus près de Dieu. Tandis que les mediums nous parlerons, quant à eux, d’esprits désincarnés et d’entités astrales venus les tirer par les cheveux au cours de leur transe. Cela ne suffit pas a expliquer par quel étrange pouvoir les lois de la gravitation ont pu brusquement s’inverser. Peut être pourrait on se tourner vers les hypothèses nouvelles, issues de la physique quantique, pour tenter de comprendre ce qui se passe au cours de tels transports mystiques ; un état modifié de la conscience jette un regard nouveau sur le réel ; or, selon la physique quantique, le monde extérieur serait le reflet de notre conscience, en cela elle rejoint les enseignements traditionnels de l’Inde selon lesquels nos pensées créent le monde. Le ravissement des saints ouvrirait-il un regard tellement différent sur la réalité que la conscience, alors illuminée, en modifierait les lois physiques ? Une autre voie de recherche nous conduit à observer les composantes énergétiques des corps subtils. En cela les Traditions de l’Ide nous enseignent que l’éveil spirituel s’accompagne d’une brusque montée de l’énergie interne appelée « Kundalini Shakti » ; énergie apparentée à l’Esprit Saint chrétien. Serait il possible que l’éveil spirituel associé à la montée de la Kundalini le long de la colonne vertébrale puissent entraîner une inversion de la pesanteur ? Cette énergie est de nature ignée, elle est expérimentée comme un feu intérieur par les yogis de l’Inde et du Tibet ; or les lévitations chrétiennes s’accompagnent toujours de phénomènes lumineux : les saints sont nimbés de clarté ou auréolés de lumières ; parfois ils dégagent une chaleur inhabituelle. Mais cela n’explique toujours pas comment l’énergie de vie qui nous habite, en opérant le mariage alchimique avec la conscience ravie par l’extase, en vient à modifier les lois de Newton… Si on ne parle plus de lévitation en milieu chrétien de nos jours, c’est sans doute parce que les prêtres actuels ne sont plus des mystiques et que, par ailleurs, au cœur des monastères et des couvents, de telles manifestations, si elles se produisent, doivent être tenue secrètes par les autorités ecclésiastiques, très frileuses devant le miracle et le merveilleux Ou bien alors il faudrait admettre que la qualité générale de la conscience de l’homme occidental s’est sclérosée autour du seul connu, interdisant toute possibilité qui sortirait des limites rationnelles communément admises. C’est ainsi que les fées ont disparu à jamais de nos forets… Jean Bernard Cabanes

Bibliographie : La Lévitation. Olivier Leroy. ed. du cerf. 1928 La lévitation chez les mystiques. Joachim Bouflet.

Le jardin des livres. 2007 Vie de Thérèse d’Avila Vita de Giuseppe da Copertino. Roma MDCCXII POUVOIR DU SON ET LEVITATION

Les archéologues et les historiens se sont souvent interrogés sur les techniques utilisées par les bâtisseurs de la préhistoire et les architectes de l’antiquité. De nombreuses théories furent avancées pour tenter d’expliquer comment des communautés dépourvues de machines et de savoir scientifique ont pu réaliser des monuments comme Stonehenge en Angleterre, dont les monolithes proviennent de plusieurs centaines de kilomètres ; ou comme les temples préhistoriques de Malte dont les blocs pèsent plusieurs dizaines de tonnes ; et ce à une époque où ni la roue ni le palan ou le levier n’étaient inventés. A Baalbek ; dans la plaine de la Bekaa au Liban, les colonnes d’un temple romain reposent sur une terrasse formée de 3 monolithes géants, pesant chacun près de 1000 tonnes, provenant d’une carrière située à plus d’un kilomètre du sanctuaire, ou gît encore le plus grand des bloc de pierre jamais taillé par l’homme : 21,50m de long , 4,80m de large et 4,20m de haut. Ces monolithes sont bien antérieurs au temple romain lui même et l’on ne sait rien de la civilisation qui les a placé là ; ni comment ces hommes oubliés ont pu transporter de tels blocs de pierre que nos moyens techniques actuels se refuseraient de prendre en charge ; car il eut été bien plus simples au regard des moyens mécaniques utilisables à l’époque de scinder en centaines de grandes pierres ces dalles immense ; c’eut été plus facile à transporter ! Les pyramides d’Egypte nous interpellent aussi, et les thèses s’entrecroisent pour expliquer comment ces milliers de blocs de calcaires ont pu être placés et montés si haut ; L’une de ces hypothèses fait appel à une antique science perdue : celle de la lévitation des pierres. Certains chercheurs ont avancé la possibilité d’un pouvoir de concentration mental ; D’après la légende locale, les statues de l’Ile de Pâques auraient été déplacées grâce à un pouvoir particulier : le « mana ». Mais il semblerait qu’il faille plutôt envisager l’existence d’un pouvoir particulier des ondes sonores sur la matière. L’on sait déjà que le son peut détruire, les murailles de Jéricho en témoignent, et Hergé, après avoir fait léviter « Foudre Bénie » dans ses aventures tibétaines, nous en montre une illustration fracassante dans « l’Affaire Tournesol ». Tournons nous donc vers le mystérieux Tibet. En Chine, les traditions taoïstes affirment détenir le secret de la lévitation par la pratique du chant, tenaient ils ce savoir des tibétains ? Une étrange cérémonie sur le toit du Monde Un témoignage moderne sur les interactions entre les vibrations sonores et la gravité nous a été donné par un industriel suédois, constructeur d’avion, entre les deux guerres : Lors d’une expédition sur les hauts plateaux tibétains, Henry Kjellson assista à une bien étrange cérémonie : Cela se passait au début des années 30 ; invité dans une lamaserie reculée par un ami tibétain, Kjellson fut convié à assister à un rituel qui le laissa sans voix : on le conduisit au pied d’une falaise au flanc de laquelle s’ouvrait une grotte située à plus de 400 m . Destinée aux retraites solitaires des moines, il était nécessaire d’aménager une sorte de terrasse protégée par un muret devant l’ouverture de la grotte, mais il était impossible de hisser les pierres nécessaires à une telle hauteur. Dans son rapport Kjellson raconte comment les moines s’y prirent pour amener des grosses pierres d’une surface de 1m50 ² en haut de la falaise : des centaines de moines se placèrent par groupes en des endroits choisis et savamment mesurés, autour d’une sorte de coupe polie dans le sol rocheux de 1m de diamètre et de 15 cm de profondeur, cette cuvette se trouvait à 100 m de la falaise. 19 musiciens se placèrent à 63 m en retrait de cette alvéole, tandis que, derrière eux, 200 moines étaient disposés en lignes radiales écartées les une des autres d’un angle de 5 degré. Les distances entre les groupes de moines les musiciens et la coupelle étaient mesurée avec précision par les lamas qui utilisaient pour cela de longues lanières de cuir ; Tout le monde avait sa place et l’ensemble était disposé en un vaste arc de cercle ayant la cuvette de pierre pour centre. Les musiciens disposaient de 13 grands gongs de peaux, suspendus horizontalement à des chevalets de bois ; ils étaient orientés vers le centre, tout comme les trompes géantes et les trompettes qui les accompagnaient Les moines placèrent alors une grosse pierre au centre de l’alvéole. Soudain les chants des récitants firent vibrer l’air glacé ; rythmé, maniant les combinaisons d’harmoniques d’étrange manière, ils alternaient avec les sons cuivrés des trompettes tibétaines et le grondement grave des trompes ; les gongs faisaient résonner la parois de la falaise. Tout semblait être codifié dans une partition minutieusement écrite avec une rigueur quasi scientifique ; il ne s’agissait en aucune façon d’un rituel religieux ; Kjellson assistait médusé à un procédé scientifique utilisant les combinaisons de rythmes et de sons, accompagné d’un souci de l’orientation mesurée des vibrations sonores vers un point focal, l’ensemble devant obéir à une combinaison de lois codifiées dans un but mécanique bien précis. Au bout d’un moment le rocher central se mit à vibrer ; alors, sur un violent coup de gong, il décolla lentement et entama une ascension de 400 m en décrivant une magnifique parabole avant d’aller se poser en douceur sur la terrasse de la grotte. L’action de la combinaison savante des ondes et des rythmes sonores sur la pierre, placée dans le creux de l’alvéole centrale, avait permis une inversion de la gravité. Kjellson remarqua que, par ce moyen, les moines parvenaient à envoyer 5 à 6 blocs par jour en haut de la falaise. En 1939, un ami de Kjellson, le Dr Jarl, qui travaillait pour la Oxford Scientific Society, fut appelé au Tibet pour soigner le lama rimpoche de ce monastère. Lors de son séjour auprès des moines, il put filmer à deux reprise cet étrange rituel de lévitation des pierres. Mais l’Oxford Society s’appropria ces films car elle désirait les garder secret jusqu’en 1990 ; ils ne sont pas encore sorti des archives de cet auguste institution à ce jour malgré tous les efforts de nombreux chercheurs. La pierre de Shivapur Il y a quelques siècles, un saint homme vivait à Shivapur, près de Poona en Inde.Il avait pour nom Qamar Ali Darvesh. Les gens avaient pris l’habitude de se moquer de ce mystique musulman, car il était de constitution chétive ; d’ailleurs il mourut à 18 ans. Un jour, il déclara que la force physique n’était rien en comparaison avec les forces que seul les hommes de Dieu savaient utiliser et, pour appuyer ses dires, il promit un prodige à tous ceux qui le vénérait : par la simple action de chanter son nom, 11 hommes pourraient soulever au dessus de leur tête une grosse pierre simplement en la touchant d’un doigt. De nos jours, une mosquée s’élève au dessus de son tombeau ; et une grosse pierre trône dans la cour du sanctuaire. Elle pèse 63 kg, et si un homme peut la soulever de quelques centimètres à bras le corps, il est difficile d’imaginer que l’on puisse la propulser en l’air par un simple toucher du doigt, même en s’y mettant à 11… Cependant, au cours de la prière quotidienne, certains dévots du soufi se rendent auprès de cette pierre, et, se plaçant autour d’elle, ils se mettent à chanter son saint nom « Qamar Ali Darveeeesh.. », en insistant longuement sur la dernière syllabe. Lorsque le chant atteint une certaine intensité, ils se baissent tous ensemble vers la pierre et posent l’index de la main droite sur sa circonférence extérieure, elle est alors immédiatement propulsée en l’air bien au dessus de leur tête et se maintient en suspens tant que dure la vibration sonore de la dernière syllabe. Dès qu’ils cessent de chanter, ils reculent brusquement afin de laisser retomber la pierre sur le sol. Ils sont 11 : l’expérience fut tentée avec un participant de moins, la pierre ne bougea pas ; elle fut renouvelée avec 12 personnes ; rien ne se passa ; on essaya avec les 11 hommes requis mais sans chanter le nom du saint, la pierre demeura immobile. Le phénomène requiert donc 11 voix d’hommes capables d’atteindre l’intensité sonore nécessaire pour modifier le champ vibratoire de cette pierre et en inverser la pesanteur, tout du moins tant que dure la puissance du chant. L’action du magnétisme humain communiqué par le toucher collectif, n’est pas à exclure, rappelant les innombrables expériences de tables tournantes pratiquées dans les milieux spirites. Une autre pierre, plus petite, se trouve aussi dans la cour de la mosquée, elle demande 9 hommes, pas un de plus, et le même chant pour être soulevée dans les mêmes conditions. Il n’est pas nécessaire d’être dévot du saint, ni même d’être musulman, pour participer au prodige car des visiteurs étrangers, après avoir appris à chanter correctement le saint nom, purent collaborer avec succès à cet étrange phénomène. La clef de ce prodige, qui attire des dizaines de visiteurs chaque jour, semble bien résider dans l’utilisation du chant, et de la vibration sonore associée au nom de : Qamar Ali Darvesh. Il ne semble pas que l’expérience ait été tentée en dehors de la mosquée avec une autre pierre. L’extraordinaire château de corail. Il existe un site très visité en Floride : des centaines de visiteurs viennent chaque jours s’émerveiller devant l’architecture étrange du « Coral Castle » de Edward Leedskalmin. Cet ensemble unique de monuments mégalithiques fut bâti par un seul homme, en offrande à la femme qu’il aimait. Edward a toujours refusé l’aide de quiconque et c’est en solitaire qu’il édifia ce château surréaliste entre 1920 et 1940 composé de blocs de corail sculptés dont certain pèsent plusieurs dizaines de tonnes. Entreprise herculéenne pour un homme qui ne dépassait pas 1m 50 et pesait 45 kg ! Le Coral Castle de Ed. Leedskalmin n’est pas seulement un monument cyclopéen de plus de 1100 tonnes de roches, c’est aussi un complexe ésotérique et astronomique, à l’instar des grands ensembles mégalithiques atlantiques de l’Europe préhistorique : Les alignements de grandes pierres levées sont orientés vers l’étoile polaire et indiquent les différentes phases de la lune ; on y rencontre aussi un trône de géant, un cœur de pierre de plusieurs tonnes , des portes dignes de la Puerta del Sol de Tianhuanaco. Un obélisque de 25 tonnes ; un portail monumental de 9 tonnes qui possède la particularité de bouger sous la pression d’un doigt. Le mur d’enceinte, haut de 2m50 n’est composé que de larges pierres de plusieurs tonnes ; l’une d’entre elles est perchée à plus de 7 mètres du sol . Le plus grand mégalithe amené et dressé en ces lieux étranges par le petit homme pèse 35 tonnes… A chaque détour de ce labyrinthe de titan, le visiteur va de surprise en étonnement. Edward intriguait son entourage, évidemment : Que pouvait bien vouloir édifier cet homme ? Pourquoi n’acceptait il aucune aide ? Et surtout, Comment diable faisait il pour charrier et placer des blocs de plusieurs tonnes dans son jardin secret sans l’aide d’aucune machine ? Sinon parfois un léger palan. Cela ressemblait au scénario de certains contes anciens dans lesquels des fées, ou le diable lui-même, venaient nuitamment édifier une tour ou un palais, avec les pouvoirs d’un autre monde. Curieusement, Ed. préférait travailler lui aussi la nuit, à la lueur d’une lampe à pétrole, bien à l’abris des regards. L’entreprise intriguait suffisamment pour attirer les curieux ; Edward fut espionné à son insu ; et de nombreux témoignages , parus dans la presse de l’époque, racontent comment le petit bâtisseur chantait parfois en plaçant les mains sur ses rochers de corail, et comment certains curieux virent s’élever les roches comme des ballons… Interrogé, vers la fin de sa vie, sur ses méthodes d’architecture surprenantes, Edward Leedskalmin confirma les observations de son voisinage ; il avoua détenir un antique secret de bâtisseur : l’influence du son sur la pesanteur : « J’ai découvert le secret des pyramides, j’ai trouvé comment les égyptiens et les anciens bâtisseurs du Pérou, du Yucatan et d’Asie, avec des outils primitifs, élevèrent et mirent en place des blocs de plusieurs tonnes » déclara t’il un jour. Il affirma aussi utiliser le magnétisme tellurique en accord avec les alignements célestes (il rédigea un opuscule sur ce sujet : « magnetic current ») ; il disait percevoir des points lumineux lui indiquant le parcours du magnétisme terrestre et la présence de concentration des forces de vie, le « chi » des chinois… Il ne révéla jamais comment il détenait cette connaissance secrète, ni quelles en étaient les lois et les techniques. Un peu plus au sud, en pays Maya, certaines légendes disent que les pyramides de la jungle du Yucatan furent bâties au son des flûtes car elles avaient le pouvoir d’alléger les pierres. La femme qu’il aimait n’est jamais venue le rejoindre dans son palais de corail… et c’est seul et malade que Edward Leedskalmin quitta ce monde en 1951, emportant, en apesanteur, son secret dans un monde sans gravité.

Jean Bernard Cabane


La lévitation mystique : un phénomène scientifique ou pas ? 

Si la science trouve des techniques qui appartiennent à la mécanique quantique pour faire léviter des trains, un humain doit pouvoir aussi trouver des solutions pour léviter avec son propre corps. La chute libre est une de ces technique, les avions zero G en sont la preuve. Penchons nous sur la lévitation dite "mystique", il y a un lien entre la conscience et la lévitation mystique car elle se produit souvent dans un état second. on remarque que ceux qui lévitent sont dans un autre rythme cérébrale. Il y a surement une explication scientifique qui colle à la réalité des faits. 

Les ondes gravitationnelles peuvent passer à côté de nous sans que nous en soyons conscient comme une vague. Celui qui est conscient de cette vague peut l'utiliser et léviter. Ce genre de vague est lente parce que la fréquence est ultra basse. 

Comment surfer cette vague intangible ? Là est la question ! 

La fréquence de Schumann est de 8.83 Hz, elle correspond à la résonnance de la planète. Cette fréquence correspond à la zone de fréquence cérébrale Alpha. 

Il doit se cacher une résonance dans la gravitation comme une harmonique provocant le phénomène d'antigravitation. Le cerveau humain peut il produire de telles ondes cérébrales ? 



Quelles sont les différentes ondes cérébrales ?
(1 Hertz = une ondulation par seconde noté Hz) 

On peut différencier principalement 5 ondes cérébrales, dont les appellations viennent du grec ancien :
Ondes delta : de 0,5 à 4 Hertz

Ce sont les ondes les plus lentes mais aussi les plus hautes en amplitude. Elles correspondent à une sensation intense de paix, de quiétude.

Nous les observons souvent pendant les méditations intenses et le sommeil profond. Sous ce régime, la conscience de l’environnement n’existe plus et toute notion de temps est perdue.
Ondes thêta : de 4 à 7 Hertz

Elles correspondent à un état de relaxation intense et de méditation profonde en plein éveil. Le corps est endormi et l’esprit est éveillé et alerte. Sous ce type de configuration cérébrale, vous êtes très intériorisé. Cela peut aller jusqu’à un état de somnolence. Vous êtes alors suspendu entre veille et sommeil.
Ondes alpha : de 8 à 13 Hertz

Lorsque les ondes Alpha circulent dans notre cerveau, cela correspond à un état de relaxation léger, de calme, à des sensations de bien-être.
Lorsque que nous sommes “câblés” en ondes Alpha, notre état de conscience est plus profond. Nous sommes bien présents à ce que nous faisons, un peu entre veille et sommeil.

Les ondes Alpha permettent la synchronisation de nos deux hémisphères : notre cerveau droit plus créatif et notre cerveau gauche plus rationnel. Elles sont aussi facilitatrices de la créativité et des apprentissages.
Ondes bêta : 15 Hertz à 30 Hertz

Elles correspondent aux phases d’activités courantes voir intenses de la journée. Quand vous êtes au travail, pleinement concentré sur ce que vous faites, vous fonctionnez en ondes Bêta.
Le rythme SMR (Sensory Motor Rythm) : de 12 à 15 Hertz

Aussi appelé rythme sensorimoteur, il correspond à l’état de concentration juste avant de faire une action. Un peu comme le chat lorsqu’il s’apprête à bondir sur sa proie ou le point de patinage en voiture lorsqu’on est au point mort et que l’on passe une vitesse.

Revenons au sujet ! La lévitation ! 


Qu'est ce qu'une onde gravitationnelle

 

Le prix Nobel de physique quantique revient à Alain Aspect d'Agen, notre triple AAA pour la France, voici une interview pour vous présenter ce gascon atypique qui vient de faire la preuve de l'intrication quantique par expérimentation. 




Peut-on violer les lois de la matrice ? 

La question est vite répondu ... et entraine une autre question brulante : Comment ? 


 






L'enquête est loin d'être terminée, je reviens faire la suite de l'article ..

NéOzOrOr  



19 septembre 2023

La colère légitime

 Un guerrier se cache en chacun de nous ! 


La colère légitime est bien connue et sa raison est souvent l'injustice. Mais est-ce une pathologie dans un monde malsain qui met en colère les sains d'esprit ? 
« Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être bien intégré à une société profondément malade . » Jiddu Krishnamurti 
Comment "soigner" la colère malsaine ? 
  Le Stoïcisme est le remède contre la "mauvaise" colère.
Galien de Pergame est l’un des plus grands médecins et chercheurs de l’Antiquité. Il est l’auteur d’un livre sur la maladie psychique intitulé L’âme et ses passions. Or, la colère est considérée, par Galien et d’autres écrivains antiques, comme la plus dangereuse des passions. Pourquoi ? Parce que la colère est, en quelque sorte, l’émotion qui interfère le plus dans les relations humaines. La colère représente une menace non seulement pour l’individu lui-même et son entourage, mais aussi pour toute la société. 








Après avoir compris le remède, peut on se pencher sur le poison ? 

En quoi la colère peut elle être légitime ? 



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