Cyberguerre
Internet n'a pas fait que bouleversé notre façon de communiquer ou de travailler, il a aussi fait basculer le monde de la défense et de l'espionnage dans une nouvelle ère.
Une révolution disséquée dans On nous écoute, deux documentaires dont la première partie nous montre comment le web a métamorphosé la guerre.
Plus besoin d'envoyer des agents ou l’armée pour affaiblir un ennemi, un simple logiciel suffit.
Le virus Stuxnet, mis au point certainement par les Américains de la NSA et leurs homologues Israéliens. Installé en 2010 dans les ordinateurs de la centrale de Natanz, en Iran, il a permis d'accélérer imperceptiblement la vitesse des centrifugeuses, qui se sont usées prématurément. Résultat : des mois de retard sur le programme nucléaire iranien.
Une prouesse à double tranchant. Une fois sur la toile, le virus se disperse au-delà de sa cible initiale. Rien n'est plus facile pour un pirate que de le copier, de le personnaliser et de le renvoyer à l'attaque.
Dans cette course aux armements, la France tente de combler son retard pour avoir au moins un contrôle correct des systèmes.
Personne n'est à l'abri : ni le palais de l'Élysée, victime d'une attaque informatique en 2012, ni les chaînes de montage de voitures, dont les robots sont démunis face à ces cyber-intrusions.
Désormais en pleine lumière, cette cyberguerre pose les mêmes questions éthiques que les avancées militaires qui l'ont précédée : jusqu'où peut-on aller pour protéger un État ?
On nous écoute épisode 01 - Cyberguerre l'arme fatale -
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La NSA...
L’agence de sécurité nationale américaine à déployer en
2001 le plus vaste réseau de surveillance intérieure et extérieure de
l’histoire.
Tout découle des dossiers d’Edward Snowden, informaticien employé
par un sous-traitant de la NSA, qui décide en 2013 de révéler les agissements
de l’agence américaine : on s’aperçoit que la lutte contre le terrorisme est
loin d’être le seul enjeu pour la NSA.
Angela Merkel, Dilma Rousseff, plusieurs diplomates et
fonctionnaires européens ont été mis sur écoute par Washington.
Le système de surveillance américain vise les objectifs classiques
de l’espionnage : recherche d’informations diplomatiques, politiques et
économiques.
Histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine - Pierre Hillard - Meta TV
A la lumière du passé, le présent s'éclaire...
@+
Jack Rackham
Echelon est un nom de code utilisé pendant de nombreuses années par les services de renseignements des États-Unis pour désigner une base d'interception des satellites commerciaux. Par extension, le Réseau Echelon désigne le système mondial d'interception des communications privées et publiques (SIGINT), élaboré par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans le cadre du traité UKUSA.
Le réseau ECHELON |
Le réseau Echelon est géré conjointement par les services de renseignements des États membres du UKUSA :
la NSA (National Security Agency) pour les États-Unis qui en est le principal contributeur et utilisateur ;
le GCHQ (Government Communications Headquarters) pour le Royaume-Uni ;
le CST (Centre de sécurité des télécommunications) pour le Canada ;
la DSD (Defence Signals Directorate) pour l'Australie ;
le GCSB (Government Communications Security Bureau) pour la Nouvelle-Zélande.
C’est un réseau global, appuyé par des satellites artificiels, de vastes bases d’écoutes situées aux États-Unis, au Canada (à Leitrim), au Royaume-Uni (à Morwenstow), en Australie (à Pine Gap) et en Nouvelle-Zélande (à Waihopai), des petites stations d'interception dans les ambassades, et le sous-marin de classe Seawolf USS Jimmy Carter, entré en service en 2005 pour écouter les câbles sous-marins de télécommunications.
Il intercepte les télécopies, les communications téléphoniques, les courriels et, grâce à un puissant réseau d’ordinateurs, est capable de trier en fonction de certains termes les communications écrites et, à partir de l’intonation de la voix, les communications orales.
Bien que plusieurs autres pays aient mis en place des systèmes similaires, comme Frenchelon en France, il reste aujourd’hui le plus puissant au monde.
Ces réseaux peuvent être utilisés pour des actions militaires ou politiques.
2 000 personnes, dont 1 500 Américains, travaillent sur la base du Yorkshire au Royaume-Uni, la plus grosse hors des États-Unis. Les militantes du Women Peace Camp sont entrées plusieurs fois dans cette base, ont volé des documents et ont diffusé des informations au sujet d'Echelon.
Toutes les informations récoltées par le réseau Echelon sont analysées au quartier général de la NSA à Fort George G. Meade (Maryland, États-Unis).
Néozoror
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