Histoire d'Ondes :
L’électrohypersensibilité (EHS) :
L’électrohypersensibilité se définit par l’abaissement du seuil de tolérance clinico-biologique de l’organisme aux champs électromagnétiques, autrement dit par la survenue d’une intolérance pour des CEM d’intensité faible, ou très faible, voire éventuellement à la limite du seuil de détection physique des appareils de mesure les plus performants et (2) par l’extension progressive de l’intolérance à l’ensemble des fréquences du spectre électromagnétique (extrêmement basses fréquences, basses fréquences, radiofréquences, hautes fréquences). A tel point que certains malades, lorsque l’hypersensibilité est très évoluée, deviennent intolérants aux rayons ultraviolets et même à la lumière visible, qu’elle soit artificielle ou naturelle, autrement dit à la quasi-totalité du spectre des fréquences. Ainsi dans le cas d’une telle photosensibilisation extrême, comme cela a pu être observé dans la série de malades atteints d’EHS examinés et étudiés par l’ARTAC, certains de ces malades sont-ils obligés de recourir au port d’un bandeau de façon permanente et peuvent-ils devenir aveugles.A noter que dans les conditions actuelles, au tout début, l’électrohypersensibilité concerne d’abord le plus souvent les radiofréquences avant que celle-ci atteigne progressivement les hautes et très hautes fréquences, puis éventuellement les basses et extrêmement basses fréquences. Mais vice versa dans certains cas l’intolérance concerne d’abord les basses ou extrêmement basses fréquences avant de s’étendre ensuite peu à peu à l’ensemble du spectre
Ainsi l’électrohypersensibilité doit-elle être considérée comme étant la manifestation extrême des phénomènes cliniques et biologiques d’intolérance induits par l’exposition aux CEM chez certains sujets « susceptibles » et doit-elle être considérée de ce fait comme un révélateur de ce qui se passe en réalité, autrement dit l’expression la plus signifiante des problèmes médicaux actuels et à venir en termes de santé publique, car les malades atteints d’EHS, ne représenteraient en réalité que la partie la plus visible des méfaits sanitaires causés par les CEM, autrement dit « la partie émergée de l’iceberg », l’ensemble étant à relier à l’actuelle multiplication des sources électromagnétiques et des expositions à ces sources.
Ce qui signifie en clair que, sans présenter nécessairement un état d’électrohypersensibilité, beaucoup d’autres malades doivent consulter aujourd’hui le corps médical pour des manifestations d’intolérance probablement liées aux CEM, telles que migraines, dermatoses, neuropathies, rhumatismes chroniques, maladies auto-immunes, fatigue chronique, et même cancer, etc… sans qu’au plan médical, on ait pu encore établir le lien causal, ni même associatif entre les CEM et les différentes pathologies concernées.
Ainsi comme nous l’avons indiqué, la détection actuelle de malades EHS révèle-t-elle l’existence d’un problème de santé publique beaucoup plus grave, encore insoupçonné par le corps médical, les professionnels de santé et les pouvoirs publics et politiques.
Quels pourraient être les mécanismes physiopathologiques de l’hyperélectrosensibilité ? Comme pour les bactéries, les abeilles et les oiseaux, nous sommes tous normalement électrosensibles en raison de la présence de magnétosomes dans certaines de nos cellules, en particulier dans celles du système nerveux. Compte tenu de l’expérience clinico-biologique de l’ARTAC et de ses recherches en cours, ce qui individualiserait les sujets devenus EHS par rapport aux sujets seulement intolérants serait l’acquisition d’une empreinte biologique particulière, ayant pour conséquence d’amplifier de façon difficilement réversible l’électrosensibilité de base. Ainsi, parmi les sujets intolérants aux CEM, se développerait-il en cas de susceptibilité innée (génétique) ou acquise (épigénétique, et alors d’origine environnementale), un état particulier, comparable à l'atopie chez les sujets allergiques, qu'on appelle ici "hypersensibilité".
Il est donc clair que l’acquisition d’un état d’hypersensibilité ne résume pas l'ensemble des problèmes au plan de la santé publique, puisqu'on peut être intolérant aux CEM sans pour autant y être hypersensible et que si les traitements actuels étayés par le sevrage électromagnétique peuvent venir assez souvent à bout des phénomènes d’intolérance clinico-biologique, ils ne permettent pas, en l’état actuel de nos connaissances de juguler les phénomènes d’hypersensibilité, sauf dans de très rares cas.
Une frange croissante du corps médical en France et à l’étranger prend désormais conscience de l’ampleur de certaines nouvelles pathologies liées à un environnement de plus en plus pollué par les activités humaines.
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