
http://www.worldometers.info/fr/
A voir aussi : Le Climat Terrestre (Études - Bilans - Prévisions)
Le climat en Europe (Constats et évolution)
Écologie : 40 gestes au quotidien
Eau douce et potable
le monde de l'air
Selon l'agence spatiale américaine, le trou s'étendait le 25 septembre sur une surface de 29,5 millions de km2, battant de justesse le précédent record de septembre 2000 (29,4 millions km2). Cette aggravation est due à "un hiver (austral) particulièrement froid dans la stratosphère", a ajouté le porte-parole de l'OMM. L'ESA a annoncé de son côté que les mesures prises par ses satellites faisaient apparaître une perte d'ozone de 40 millions de tonnes, dépassant le précédent record de 39 millions de tonnes enregistré en 2000.
La réaction chimique qui altère la couche d'ozone atteint son maximum sur les températures froides de haute altitude durant l'hiver en hémisphère sud, normalement de fin août à octobre. Au cours de la dernière décennie, la couche d'ozone a diminué en moyenne de 0,3% par an. Pour la protéger, des restrictions d'usage des CFC ont été décidées par le Traité de Montréal du 16 septembre 1987. Malgré ces restrictions, la quantité de pollution stockée dans l'atmosphère est telle que des trous semblables à celui observé aujourd'hui devraient continuer d'apparaître dans les vingt prochaines années, selon les experts de l'OMM. (GENÈVE - AFP)
Les gaz à effet de serre, dont surtout le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 20% de 1990 à 2004 sur la planète, selon un nouvel indice publié par le NOAA, l'agence fédérale américaine océanographique et atmosphérique. L'indice annuel de mesure des émissions liées au réchauffement atmosphérique traque l'accumulation de ces gaz dans l'atmosphère provenant de l'activité industrielle, des gaz d'échappement automobile mais aussi des phénomènes naturels.
En s'accumulant, ces gaz peuvent contribuer à retenir la chaleur solaire et entraîner une élévation progressive de la température à la surface du globe. La température moyenne à la surface de la Terre a augmenté d'un degré Celsius au 20e siècle, selon les mesures scientifiques. David Hofmann, le directeur du NOAA a souligné que le nouvel indice "servira de jauge pour mesurer le succès ou l'échec des efforts mis en oeuvre dans l'avenir pour réduire les émissions de CO2 et des autres gaz à effet de serre provenant à la fois des activités humaines et naturelles".
Pour effectuer ces mesures, le NOOA dispose d'un réseau d'observatoires et d'environ une centaine de sites de prises d'échantillons de l'atmosphère éparpillés de l'arctique au pôle sud. (AfP)
L'analyse du gaz carbonique piégé dans ces carottes de 10 centimètres d'épaisseur n'a pas permis de retrouver des concentrations de C02 dans l'atmosphère comparables à celles d'aujourd'hui (380 ppm). Les niveaux de gaz carbonique dans l'atmosphère ont commencé à s'accroître avec la révolution industrielle, avec l'utilisation à grande échelle du charbon comme source d'énergie. Au cours des dernières décennies, le rythme s'est accéléré avec l'industrialisation de nombreux pays et la multiplication des automobiles. Avant les débuts de l'industrie, la concentration de CO2 ne dépassait pas 278 ppm. Ses niveaux d'aujourd'hui sont supérieurs de 27% à leur niveau le plus haut des 650.000 dernières années, selon l'étude publiée dans le magazine scientifique américain Science.
Les adversaires de la théorie du réchauffement soulignent qu'au cours de son histoire, la Terre a connu une alternance de phases chaudes et froides, avec notamment plusieurs âges glaciaires dont le dernier s'est terminé il y a quelque 11.000 ans. Mais ces dernières années, les scientifiques ont accumulé une série d'indices attestant de la réalité du phénomène et 2005 semble parti pour devenir l'année la plus chaude de l'histoire. (AfP)
le monde de l'eau, l'or bleu
"Les diarrhées ordinaires affectent les moins de 5 ans plus que toute autre maladie, tuant chaque jour 4.500 enfants (...) Les maladies liées à l'eau sapent leur énergie et leurs capacités d'apprentissage", poursuit l'Unicef. Chaque jour, explique-t-elle, de nombreux enfants des pays en développement manquent l'école parce qu'ils sont malades et les jeunes filles pubères cessent de la fréquenter en l'absence d'installations sanitaires adéquates. "Dans ces conditions, les enfants ont peu de chance d'échapper à la misère. Le sous-développement chronique est inévitable", ajoute l'Unicef. (AFP)
la fonte des glaces
2005
Les experts du NSIDC ont calculé, en intégrant les dernières mesures de septembre 2005, que la calotte glacière de l'Arctique se réduisait de 8% environ tous les 10 ans. Ils ont également constaté qu'il y avait eu environ 20% de moins de formation de glace durant l'hiver au cours des 4 dernières années comparativement à la période 1978-2000. Cette réduction de la superficie gelée de l'océan arctique représente approximativement 1,3 million de km2, soit environ l'équivalent de deux fois la France.
La disparition grandissante des glaces arctiques correspond à une hausse des températures au cours des dernières décennies, a souligné le NSIDC. Cet été, le passage légendaire du Nord-Ouest dans l'Arctique canadien entre l'Europe et l'Asie était complètement navigable à l'exception d'une bande de 90 Km où flottaient des blocs de glaces. La route du Nord-Est, au nord de la côte sibérienne, était totalement dépourvue de glace du 15 août au 28 septembre, ont aussi relevé les scientifiques du NSIDC. (AfP)
Le niveau des océans augmente plus rapidement que lors des siècles précédents et une partie de cette hausse liée au réchauffement climatique est imputable à l'homme, affirme un rapport publié par le journal Science. Cette étude réalisée sous la direction du professeur de géologie Kenneth Miller montre que le niveau des océans a augmenté deux fois plus rapidement au cours des 150 dernières années que lors des cinq millénaires précédents.
Si la Terre est certes entrée dans une période plus chaude, les activités humaines qui libèrent du dioxyde de carbone contribuent aussi à cette hausse du niveau des océans, jugent ces scientifiques. Les chercheurs ont analysé cinq échantillons prélevés à 500 mètres de profondeur pour étudier des fossiles, des sédiments et diverses variations dans la composition chimique de la surface terrestre, ce qui leur a fourni des données sur les 100 millions d'années écoulées. Ils ont également accompli diverses mesures sur les marées et à base de données prises par satellite. "Cela nous a permis de comprendre les mécanismes d'évolution du niveau de la mer avant l'intervention de l'homme", a ajouté le professeur Miller. Ces recherches ont également permis de conclure que le niveau de la mer à l'époque des dinosaures était inférieur aux estimations jusque là généralement acceptées. L'équipe de Kenneth Miller pense que le niveau de la mer était alors supérieur de 100 mètres à son niveau actuel, et non pas de 250 mètres. (AfP)
2006
Le réchauffement climatique semble entraîner une fonte des glaces plus rapide que prévu, selon des images satellitaires qui révèlent d'immenses fractures dans la calotte glaciaire au nord de l'Europe et attestent d'une accélération de la disparition des glaciers au Groenland.
Selon les scientifiques de l'Esa, de 5 à 10% de la glace pérenne - celle qui ne fond normalement jamais - s'est fracturée lors des tempêtes de fin d'été, ce qui implique une glace plus fragile et moins épaisse.
La calotte glaciaire arctique se réduit comme peau de chagrin à cause du réchauffement climatique. A la fin de l'été 2005, elle ne s'étendait plus que sur 5,5 millions de km2, contre 8 millions au début des années 80. La glace pérenne diminue elle aussi mais c'est la première fois que ce secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité. (paris - AFP)
Les glaciers du Groenland
Les glaciers du Groenland, 2ème réserve d'eau douce gelée au monde, disparaissent deux fois et demie plus vite qu'il y a deux ans, selon l'analyse d'images satellitaires de la Nasa.
Sur la période allant de mai 2004 à avril 2006, ce sont 248 km3 de glace qui ont fondu chaque année, s'écoulant de la terre ferme vers l'océan, ce qui se traduit sur le globe par une élévation du niveau des mers de 0,5 millimètre par an. Soit un phénomène beaucoup plus rapide que les dernières prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), qui remontent à 2001. Les prochaines estimations de ce groupe mis en place par l'Onu sont attendues en janvier 2007. Les calculs publiés dans la revue américaine Science établissaient ainsi que les glaces pérennes de l'Arctique avaient diminué d’1/7ème en un an (entre 2004 et 2005) (paris - AFP)
Les glaces de l’Arctique vues par EOS Aqua
en août 2005 (à gauche)
et août 2006 (à droite)
Le rose correspond aux plus fortes concentrations de glace (100%)
Le bleu à l’eau liquide.
L'orange, le jaune et le vert indiquent des concentrations décroissantes.
Le Gulf Stream, qui prend sa source dans le golfe du Mexique, fait remonter dans l'Atlantique nord les eaux chaudes du sud, comme sur un tapis roulant par dessus les eaux froides des profondeurs, réchauffant ainsi l'atmosphère au niveau de l'Europe. Mais il ne contribue que pour 20% à la douceur hivernale dans ces régions: ce sont les vents d'Ouest dominants, porteurs d'un air doux océanique, qui en sont responsables à 80%, estiment les experts d'Eur-Océans.
Le groupe d'experts de l'Onu sur le changement climatique (Giec) table sur une hausse des températures de 1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du siècle. Un phénomène qui va adoucir l'eau de mer sous l'effet conjugué de la fonte des glaces du pôle et de l'augmentation des précipitations pluvieuses. Ces eaux moins salées, moins denses, vont rester en surface au lieu de plonger dans les profondeurs, et vont ralentir le Gulf Stream. Mais même si le Gulf Stream devait ralentir l'allure et véhiculer moins de chaleur, cela ne compenserait pas le réchauffement global, a-t-il estimé. "Les effets pourraient au mieux s'annuler", ajoute-t-il.
En revanche, des changements sont prévisibles pour la faune sous-marine. Certaines espèces de plancton, caractéristiques des eaux chaudes, progressent ver le nord, d'autres, habituées des mers froides diminuent. Et les poissons qui se nourrissent de plancton, comme les morues, vont devoir s'adapter et remonter vers la Norvège. (Saint-Malo - AfP)
2007
La fonte de la calotte glaciaire de l'Antarctique, qui contribue à la hausse du niveau des océans, s'est accélérée au cours de la dernière décennie, révèle une étude dirigée au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa.
Cette fonte, qui représente plusieurs milliards de tonnes de glace, concerne plus particulièrement deux zones de l'ouest du continent. A l'aide de satellites, ils ont pu déterminer que l'ouest de l'Antarctique avait perdu 132 milliards de tonnes de glace en 2006, contre 83 tonnes en 1996. La perte observée ne provient pas de la fonte de la banquise, qui n'engendre pas d'élévation du niveau des mers, le volume d'eau libéré étant équivalent à celui de l'eau déplacée par la glace, mais de la calotte continentale, qui elle a un effet direct. En 2006 la contribution de l'Antarctique à cette hausse a été de 0,5 mm, alors qu'elle était de 0,3 mm en 1996. (WASHINGTON - Reuters)
Le monde du feu
Hubert Reeves fait ses études classiques chez les Jésuites, au collège Jean-de-Brébeuf de Montréal. C'est à cette époque qu'il observe pour la première fois Saturne à l'aide d'un télescope qu'il a fabriqué. Selon lui, cette expérience a été déterminante quant à son choix d'une carrière scientifique[1].
Inscrit à la faculté des Sciences de l'Université de Montréal, il obtient un baccalauréat des sciences en physique (1953), puis il présente, à l'Université McGill, un mémoire de maîtrise intitulé Formation of Positronium in Hydrogen and Helium (1955).
Il poursuit ses études en astrophysique nucléaire à l'université Cornell (Ithaca, N.Y.), où il côtoie plusieurs physiciens contemporains tels George Gamow, Richard Feynman, Fred Hoyle, Philip Morrison et Ed Salpeter, qui est son directeur de thèse[2]. En 1960, il soutient sa thèse de doctorat, intitulée Thermonuclear Reaction Involving Medium Light Nuclei.
Deux scientifiques canadiens de renom, l'astrophysicien Hubert Reeves et le généticien David Suzuki, ont sonné l'alarme mercredi quant au réchauffement de la planète, au cours d'une conférence visant à sensibiliser l'opinion publique sur ce phénomène. Les deux conférenciers ont souligné à plusieurs reprises que la surexploitation de la planète cause un réchauffement qui pourrait entraîner une disparition de l'homme.
Quant à David Suzuki, il a accusé le gouvernement canadien de ne pas faire sa part en matière de réduction de gaz à effet de serre, et ce malgré les accords signés au Sommet de Rio en 1992 et à Kyoto en 1997. "Le Canada a continué d'augmenter ses émissions de gaz a effet de serre et il faudrait aujourd'hui réduire celles-ci de 30% pour respecter nos engagements" a-t-il déclaré.
L'intervention des deux hommes avait été organisée l'organisme Équiterre, qui a été chargé par l'ONU d'accueillir quelque 3.000 ONG qui participeront à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques. Celle-ci aura lieu à Montréal du 28 novembre au 9 décembre prochain. (AfP)
Dans un discours publié lundi, Lord May souligne que "les impacts du réchauffement planétaire sont nombreux et graves", citant la hausse du niveau de la mer, la modification du régime des eaux et "la fréquence accrue des événements extrêmes, inondations, sécheresses et ouragans". "Ces derniers ont des conséquences de plus en plus graves au point de pouvoir être comparées à celles des armes de destruction massive", ajoute-t-il. "Des études récentes, menées avant Katrina, suggèrent que l'augmentation de la température à la surface des océans (...) n'affectera pas sensiblement la fréquence des ouragans mais aura des effets très importants sur leur intensité", observe-t-il encore.
Selon un communiqué de la Royal Society, le discours de Lord May a été publié deux jours avant d'être prononcé, pour coïncider avec l'ouverture, lundi à Montréal, d'une conférence de l'ONU sur le changement climatique où le renforcement de la lutte contre l'effet de serre est au centre des débats. (AfP)
Le niveau de la mer pourrait en moyenne monter d'une trentaine de centimètres, indiquent dans cette étude des experts de l'institut Max-Planck de météorologie de Hambourg (Allemagne). "C'est le changement climatique le plus important qui se soit produit ces dernières millions d'années sur la Terre", a souligné le chercheur Hartmut Grassl.
La température de l'eau dans le Golfe du Mexique atteindra plus de 30° Celsius en été dans les prochaines décennies et le risque de pluies diluviennes et d'inondations sera plus grand, prévoient les experts. Les étés en Europe centrale deviendront plus secs et plus chauds, les hivers seront plus doux et plus humides, a résumé le responsable du projet Erich Roeckner. La région méditerranéenne sera particulièrement affectée par le réchauffement climatique, selon les experts qui citent l'exemple de l'Espagne qui sera confrontée à une période de sécheresse plus longue en été. Le rapport du conseil climatique de l'Onu avec les données de l'Institut Max-Planck doit être publié en 2007. (AfP)
Bilan 2005
2005 a été l'année la plus chaude à la surface du globe depuis la fin du 19e siècle quand on a commencé à mesurer et prélever les températures scientifiquement, a annoncé la Nasa, l'agence spatiale américaine. La température moyenne dans la zone arctique, où l'on a observé une accélération de la fonte des glaciers, a été notablement élevée, relève également le Goddard Institut pour les études spatiales de la Nasa qui a effectué les analyses des données.
Cinq des années les plus chaudes ont été enregistrées au cours de la dernière décennie avec le précédent record, très près de celui de 2005, en 1998. Au cours des 30 dernières années, la Terre s'est réchauffée de 0,6 degré Celsius et de 0,8 degré Celsius depuis cent ans. Le 21e siècle pourrait voir des hausses de température de 3 à 5 degrés, selon des scientifiques de la Nasa. "Cette récente montée de la température coïncide avec un accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine", souligne la Nasa dans ce même communiqué. (AFP)
Selon ce rapport du groupe écologiste WWF, 2005 aura semble-t-il été la pire jamais vue en matière de météo extrême: les températures les plus élevées, une fonte des glaces record dans l'Arctique, la pire saison des ouragans dans l'Atlantique, et l'eau la plus chaude dans les Caraïbes. C'est également l'année la plus sèche depuis des décennies en Amazonie, où la sécheresse pourrait dépasser tout ce qu'on a jamais vu au siècle passé. (AP)
Bilan 2006
Selon une équipe de chercheurs la Terre s'est réchauffée à hauteur de 0,2 degrés Celsius par décennie ces 30 dernières années, ce qui amène la température de la planète à son plus haut niveau de la période interglaciaire actuelle, qui a débuté il y a environ 12.000 ans.
Les chercheurs relèvent d'autre part que 1.700 espèces de végétaux, d'animaux et d'insectes se sont déplacées vers les pôles à une vitesse d'environ 6,5 kilomètres par décennie durant la deuxième moitié du 20e siècle. La température globale de la Terre est actuellement environ un degré Celsius inférieure à la température maximale que la planète ait vécue ce dernier million d'années. "Si le réchauffement global se poursuit de deux ou trois degrés Celsius, nous verrons probablement des changements qui feront de la Terre une planète différente de celle que nous connaissons. La dernière fois qu'il faisait aussi chaud était au milieu du Pliocène, il y a environ trois millions d'années, lorsque le niveau des océans était estimé à 25 mètres de plus qu'aujourd'hui", a déclaré M. Hansen. (paris - AP)
la terre
Malgré l'accélération du processus au cours du siècle dernier, la possibilité de voir le champ magnétique de la Terre disparaître est peu probable. Les pôles magnétiques font partie de ce champ généré par le fer se trouvant à l'état liquide au centre de la Terre. Ils sont différents des pôles géographiques, qui marquent à la surface l'axe de rotation de la planète. Les scientifiques savent depuis longtemps que les pôles magnétiques se déplacent. Dans certains cas, rares, il peut même y avoir échange entre les deux pôles. La raison de ces mouvements demeure toutefois un mystère. La migration vers la Sibérie "pourrait faire partie d'une oscillation normale et cela reviendra au bout du compte vers le Canada", a expliqué jeudi Joseph Stoner, paléomagnétiste à l'université de l'Oregon, lors d'une réunion de l'Union américaine de géophysique.
De précédentes études ont montré que la force du champ magnétique de la Terre a diminué de 10% au cours des 150 dernières années. Au cours de cette période, le pôle nord magnétique s'est déplacé d'environ 1.100km vers l'Arctique, selon une nouvelle analyse de Jospeh Stoner. Au rythme actuel, le pôle nord magnétique pourrait passer du nord du Canada en Sibérie d'ici une cinquantaine d'année, emmenant avec lui ses aurores boréales, qui se produisent quand des particules chargées électriquement s'échappant du Soleil entrent en interaction avec divers gaz de l'atmosphère terrestre. Le pôle nord magnétique a été découvert en 1831. En 1904, il avait déjà dérivé d'une cinquantaine de kilomètres. (AP)
Plus de 9.000 débris flottent actuellement en orbite autour de la Terre, présentant un réel danger pour les activités spatiales, et la situation ne peut que s'aggraver dans les années à venir, prévient la NASA. Problème: il n'existe pour l'instant aucun moyen pratique et qui ne soit pas hors de prix pour y faire le ménage... Les débris spatiaux mesurant 100 millimètres ou plus représentent un poids total de 5.000 tonnes, selon un rapport publié vendredi dans la revue "Science".
Même s'il n'y avait plus de nouveaux lancements spatiaux, la quantité de déchets continuerait à augmenter, les débris déjà en orbite se fragmentant en morceaux plus petits à la faveur de collisions entre eux, explique J.C. Liou, co-auteur du rapport. La zone contenant le plus de débris est située entre 885 et 1005 kilomètres d'altitude, ce qui signifie que le risque est moindre pour les vols habités. La station spatiale internationale (ISS) orbite à 400 kilomètres au-dessus de la Terre et les navettes américaines ont tendance à voler dans une région comprise entre 400 et 600 kilomètres d'altitude. Mais l'accumulation des débris peut présenter un danger pour les activités spatiales. Nombre d'entre eux proviennent de l'explosion de satellites, notamment de vieux étages supérieurs abandonnés en orbite avec des restes de carburant et des liquides à haute pression.
"Aujourd'hui, il n'y a pas de solution viable, techniquement et économiquement, pour retirer les débris de l'espace", souligne M. Liou. Il espère que le rapport encouragera les chercheurs à réfléchir à des solutions. Une méthode serait de fixer des liens aux débris pour les ralentir et les faire retomber plus vite sur Terre, mais cette technique serait excessivement onéreuse au regard du bénéfice obtenu, selon les chercheurs. Des satellites et fusées pourraient également être munis de moteurs destinés à les diriger vers la Terre, mais cette méthode supposerait des systèmes complexes. Quant à l'utilisation de lasers basés au sol pour modifier l'orbite des satellites, elle n'est pas vraiment réaliste en raison de la masse des engins et de la quantité d'énergie qui serait nécessaire. "Même si le risque est faible, nous devons faire attention à ce problème environnemental", souligne M. Liou. (AFP)
Toutefois, un total de plus de 12.000 objets sont satellisés autour de la Terre, dont 11.500 en orbites basse et 1.147 en géostationnaire, a-t-il noté, et ce nombre "augmente de 200 à 250 objets par an". "C'est un vrai problème" pour les risques de collision avec des satellites, "mais qui n'empêche pas l'activité spatiale", a-t-il rassuré.
La destruction en janvier 2007 d'un vieux satellite météorologique par un missile balistique dans le cadre d'un essai anti-satellite effectué par Pékin a augmenté de 11% les risques de collision pour les satellites de surveillance de la Terre. Le test, selon des sources canadiennes, aurait créé 1.500 pièces de débris en orbite...
En ce qui concerne l'orbite géostationnaire (36.000 km), où sont positionnés notamment les satellites de télécommunications, les opérateurs s'engagent à faire remonter de quelque 300 km l'altitude de leurs satellites en fin de vie. En 2007, sur les 12 satellites arrivés en fin de vie, 11 ont été "correctement ré-orbités, et 1 (russe) est resté trop bas". Une amélioration par rapport à 2006 (19 en fin de vie - 9 correctement ré-orbités, 7 trop bas et 3 abandonnés). (paris - AFP)
la biosphère
Même si elle ralentit, la déforestation, qui fait disparaître quelque 13 millions d'hectares chaque année dans le monde, se poursuit à un rythme alarmant, s'inquiète l'agence des Nations Unies pour l'agriculture qui publie une nouvelle évaluation des ressources forestières mondiales.
« Chaque année, la déforestation fait disparaître quelque 13 millions d'hectares de forêts dans le monde. Néanmoins, le taux de pertes nettes de forêts ralentit grâce aux nouvelles plantations et à l'expansion naturelle des forêts existantes », indique l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un communiqué publié aujourd'hui à Rome.
Selon la FAO, les pertes nettes de superficies boisées enregistrées entre 2000 et 2005 se sont élevées à 7,3 millions d'hectares/an, soit une superficie équivalant à la Sierra Leone ou à Panama. Ce chiffre est en recul par rapport aux 8,9 millions ha/an estimés entre 1990 et 2000. Ces chiffres ressortent des conclusions de l'Évaluation des ressources forestières mondiales 2005, l'étude la plus complète réalisée à ce jour dans ce domaine.
Selon la nouvelle évaluation, entre 2000 et 2005, l'Amérique du Sud a connu les plus grandes pertes nettes de forêts – environ 4,3 millions d'hectares par an – suivie de l'Afrique qui a vu disparaître 4 millions d'hectares de forêts par an. L'Océanie, l'Amérique du Nord et l'Amérique centrale ont subi chacune une perte nette de quelque 350.000 hectares, tandis que l'Asie est passée d'une perte nette d'environ 800.000 hectares/par an dans les années 1990 à un gain net d'un million d'hectares par an entre 2000 et 2005, essentiellement dû à un vaste programme de boisement en Chine. Les superficies boisées d'Europe ont continué à s'étendre, bien qu'à un rythme plus lent que dans les années 1990.
Les forêts primaires — c'est-à-dire les forêts sans signes visibles d'activités humaines passées ou présentes –, qui représentent 36% de la superficie forestière totale, disparaissent ou sont modifiées au rythme de 6 millions d'hectares par an, à cause de la déforestation ou de la coupe sélective. Les plantations de nouvelles forêts et de nouveaux arbres augmentent, même si elles représentent encore moins de 5% des superficies forestières. Les forêts couvrent près de 4 milliards d'hectares - soit 30 % - de la superficie émergée de la planète. Les deux tiers de cette surface sont concentrées dans 10 pays seulement : Australie, Brésil, Canada, Chine, États-unis, Inde, Indonésie, Fédération de Russie, Pérou, République démocratique du Congo. (ONU)
En matière de lutte contre le réchauffement climatique, la plupart des efforts se portent sur la limitation des émissions liées à la combustion d'énergies fossiles dans les centrales électriques, les usines et les voitures, dans les pays industrialisés. Mais les arbres, tant qu'ils sont vivants, absorbent le dioxyde de carbone, le gaz responsable du réchauffement climatique. A l'échelle mondiale, la déforestation dans les pays tropicaux est la deuxième cause du changement climatique, après la combustion des énergies fossiles.
Le rapport préconise que les pays tropicaux qui contribuent à ralentir la déforestation - on pourrait les identifier en effectuant des photos satellite - touchent une rétribution financière versée par les pays riches, ce qui permettrait d'encourager une meilleure gestion des forêts. Quelque 7,3 millions d'hectares de forêts - l'équivalent d'un pays comme le Panama ou la Sierra Leone - ont disparu chaque année entre 2000 et 2005, selon des chiffres de l'Onu. Les participants à la conférence ont fait savoir qu'ils étudieraient la proposition et qu'ils rendraient compte de leur réflexion en 2006. Elle bénéficie du soutien de la Bolivie, de la République centrafricaine, du Chili, du Congo, de la République démocratique du Congo, de la République dominicaine et du Nicaragua.
GB : une personnalité politique tire la sonnette d'alarme Michael Meacher, Ministre britannique de l'Environnement sous Tony Blair pendant 6 ans, déclare: "il n'existe pratiquement aucun test relatif aux incidences sanitaires de la consommation d'OGM". C'est un véritable scandale, à l'instar des recherches effectuées par les grands groupes agro-industriels qui ne sont jamais publiées. Il est soutenu sur ce point par un certain nombre d'experts qui déplorent "l'absence quasi totale d'études à long terme, indépendantes, 'peer reviewed', concernant d'éventuels effets sur le plan de la santé". (GMWatch, 15.08.05)
USA : toujours plus de mauvaises herbes dans les champs d'OGM Plus de 70 % des plantes transgéniques tolèrent l'herbicide Roundup. Ainsi, les paysans pulvérisent cet herbicide pour combattre les mauvaises herbes, sans toutefois nuire aux plantes OGM. Or, chaque année, les mauvaises herbes résistantes au Roundup sont de plus en plus nombreuses, ce qui suscite de graves problèmes. Dernier exemple: "Waterhemp" la "mauvaise herbe No 1" des cultures de maïs et de soja dans le Missouri. (Agr. Online, 23.9.05)
USA : maïs à forte teneur en protéines - sans génie génétique Des chercheurs ont réussi à cultiver une variété de maïs qui contient deux fois plus de protéines et d'huiles que le maïs conventionnel. Ils soulignent que cette plante pourrait contribuer de manière importante à lutter contre la pauvreté. (UC, 20.09.05)
Dans les scénarios les plus catastrophiques, si la planète devait connaître l'an 0 de l'ère végétale, elle aurait désormais de quoi reproduire son actuelle biodiversité. Grâce à l'«Arche de Noé verte», abritant des graines des principales cultures vivrières, et inaugurée mardi en plein coeur de l'Arctique.
Ce «grenier», véritable cocon pour la diversité végétale menacée par les catastrophes naturelles, les guerres et le changement climatique, a été enfouie dans une montagne de Longyearbyen, chef-lieu de l'archipel norvégien du Svalbard, à 1.000 km du pôle Nord.
4,5 millions de semences vont y être à terme stockées à une température de moins 18°C. Plus concrètement, le bunker se compose d'un long tunnel qui débouche sur trois grandes alcôves. Les graines y reposeront dans des sachets hermétiques alignés sur des étagères métalliques. Si une variété de culture vient à disparaître, les Etats et institutions pourront récupérer les graines qu'ils ont déposées et dont ils demeurent propriétaires.
Un important dispositif de sécurité - Tout a été prévu pour que cette banque de la biodiversité soit à l'abri des âmes mal attentionnées. Protégée par des tonnes de roc, des portes blindées et des parois en béton armé, elle peut résister à une chute d'avion ou à un missile nucléaire. Caméras de télésurveillance et ours polaires complètent le dispositif. Et si les systèmes de réfrigération deviennent défaillants, la nature prendra le relais : l'archipel est recouvert d'un permafrost, des sols gelés, qui garantit à l'Arche suffisamment de fraîcheur pour les années à venir. (figaro -afp)
actions
"L'après-2012" sera discuté pour la première fois officiellement dans le cadre des Nations unies et sera le point le plus chaud des deux semaines de travaux. L'expression désigne les suites éventuelles à donner au protocole de Kyoto, qui impose à échéance 2012 des réductions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre aux pays industriels. Selon des diplomates ayant assisté à des réunions préparatoires, les États-unis, qui ont rejeté Kyoto en 2001, ont jugé "prématurée" toute discussion sur l'"après-2012" à Montréal.
La conférence de l'Onu sera la première depuis l'entrée en vigueur, le 16 février, du protocole de Kyoto. Elle sera la première réunion de suivi du protocole et la 11è conférence de suivi de la Convention climat, l'accord-cadre de l'Onu sur l'effet de serre (1994) dont Kyoto (1997) a durci les dispositions. La conférence de Montréal devrait attirer 8.000 à 10.000 participants, dont une centaine de ministres de l'Environnement pour ses trois derniers jours, selon l'Onu qui l'a qualifiée d'"historique". (AfP)
Après tracas et coups de théâtre, la conférence de Montréal sur le climat a fini par répondre aux espoirs qu'elle avait suscités en donnant samedi à l'aube un avenir à la lutte contre le réchauffement climatique. La dernière assemblée plénière a entériné une série d'accords essentiels à la survie du processus engagé à Rio de Janeiro en 1992, puis à Kyoto en 1997, pour lutter contre le changement climatique. La présidence canadienne, avec le soutien des Européens notamment, a réussi à intégrer les États-unis au lancement d'un dialogue non contraignant sur les futurs efforts à mener, laissant aussi la porte ouverte aux pays émergents comme la Chine ou l'Inde, dont les émissions de gaz polluants explosent en raison de leur croissance économique. Parallèlement, la conférence a décidé de lancer des négociations pour fixer de nouveaux engagements aux États industriels qui ont ratifié Kyoto, et devront continuer à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2012, date d'échéance du traité. Les États-unis n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto.
Alors que les États-unis avaient été désignés à plusieurs reprises comme les "méchants" par des diplomates qu'indignait leur refus de tout engagement contraignant, c'est la Russie qui, contre toute attente, a bloqué aux dernières heures la conclusion des travaux. Elle s'est opposée publiquement à l'adoption de l'accord concernant le prolongement Kyoto, qui impose des réductions chiffrées d'émissions de gaz à effet de serre aux seuls pays industrialisés (Annexe I). Elle réclamait l'inclusion d'une mention ouvrant la voie à des engagements volontaires de pays en développement. (AfP)
Alors que quelque 120 ministres de l'environnement sont arrivés mercredi pour les trois derniers jours de la rencontre, Mme Watt-Cloutier a déclaré réclamer de la Commission qu'elle dise que les États-Unis, responsables de plus de 25 pour cent des émissions de gaz à effet de serre, violent leurs droits humains tels que définis dans la déclaration américaine de 1948. Selon Mme Watt-Cloutier, Washington viole les droits fondamentaux des Inuits, y compris le droit à la vie, à la santé, à la propriété privée et à la pratique de la culture Inuit. La pétition déposée n'a pas force juridique, mais il s'agit de faire un peu plus pression sur les États-Unis, qui refusent de limiter leurs émissions et n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto. (AP)
Ouverte le 28 novembre, la conférence de Montréal avait pour objectif de trouver une suite à la lutte engagée contre
Extrait du site web http://cosmobranche.free.fr/intro.htm
Retour
Que pensez de tout ça ?
http://www
