La catastrophe japonaise de Fukushima est pire que Tchernobyl !
FUKUSHIMA DISPERSION DU NUAGE RADIOACTIF RÉACTEUR 3 DANS UN JOURNAL FRANÇAIS
Bruxelles parle "d'apocalypse" et de "tests de résistance"
Au Japon, "on parle d'apocalypse et je crois que le mot est particulièrement bien choisi", a déclaré mardi le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger. "Pratiquement tout est hors de contrôle" et "je n'exclus pas le pire dans les heures et les jours à venir". Lors d'une réunion de crise à Bruxelles, des responsables gouvernementaux, experts nucléaires et industriels du secteur sont tombés d'accord pour soumettre les centrales européennes à "des tests de résistance", a-t-il annoncé. "Il s'agit de réévaluer les risques, d'inondations, de tsunamis, d'attaques terroristes, de tremblements de terre, de coupures d'électricité". La Commission fera des propositions dans les prochaines semaines sur les modalités des tests. La France, qui dispose du premier parc nucléaire civil de l'UE avec 58 réacteurs sur 143 selon des données de Bruxelles, a promis en parallèle de contrôler "toutes (ses) centrales, une à une" (lire Ce que décide la France après la catastrophe au Japon).
On s’en doutait, nombre de doutes avaient été émis, mais c’est maintenant officiel, la catastrophe japonaise est pire que Tchernobyl, jusqu’à 4 fois plus de radiations au Japon mais ce n’est peut être pas la pire information du jour, suite aux secousses sismiques récentes, 20 volcans japonais se sont réveillés, nous assistons peut être pour la première fois à la fin d’une nation purement et simplement…
Une étude d’échantillons de sol a révélé que près de 400 fois le niveau normal de rayonnement pourrait rester dans les communautés au-delà d’un rayon de 30 kilomètres du réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima.L’étude a été menée par une équipe d’experts de l’Université de Kyoto et l’Université de Hiroshima.
Selon l’étude, la somme cumulée des radiations dans le sol à Iitate, la préfecture de Fukushima – qui est situé à l’extérieur du rayon de 30 km – calculée sur une période de trois mois serait supérieur au montant annuel cumulé de 20 millisieverts que le gouvernement central envisage comme ligne directrice pour l’évacuation des résidents.
Le gouvernement a demandé aux habitants vivant dans un rayon de 20 km de la centrale de Fukushima d’évacuer et de ceux qui vivent entre un 20 – à rayon de 30 km de rester à l’intérieur autant que possible.
Des études gouvernementales ont également trouvé des preuves de contamination par rayonnement au-delà du rayon de 30 km. Les résultats montrent que la radiation n’a pas été dispersée autour de la centrale nucléaire de façon concentrique.
Les changements prévus dans le niveau de rayonnement à la surface du sol ont été calculés après avoir analysé les montants de huit sortes de matériaux radioactifs présents dans le sol et en tenant compte de la demi-vie de chaque matériau.
Les résultats de l’étude sont considérés comme plus précis que l’étude menée par le ministère de la science qui na publié que des informations concernant les deux types de matières radioactives.
Tetsuji Imanaka, professeur agrégé de génie nucléaire à l’Université de Kyoto-Institut de recherche du réacteur, Satoru Endo, professeur agrégé de physique des rayonnements à l’Université d’Hiroshima, et d’autres experts ont visité Iitate à la fin de Mars.
Ils ont recueilli des échantillons de sol provenant de cinq endroits dans le village à des profondeurs de cinq centimètres. Tous les emplacements étaient en dehors du rayon de 30 km et l’ont été dans des chaussées de différents hameaux.
L’étude a montré que le césium-137 est présent à des niveaux compris entre 590.000 et 2,19 millions de becquerels par mètre cube.
Après l’accident nucléaire de Tchernobyl en ex-Union soviétique en 1986, les résidents qui vivent dans des zones où les niveaux de césium-137 becquerels ont dépassé 555.000 ont été contraints de s’installer ailleurs.
Selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique, la superficie totale de l’endroit où les résidents ont été forcés de se déplacer était d’environ 10.000 kilomètres carrés, soit environ la superficie de la préfecture de Gifu. Un total d’environ 270.000 habitants ont été soumis à un déménagement forcé.
Les quantités de césium-137 dans Iitate étaient tout au plus quatre fois plus grands que les chiffres de Tchernobyl.
Si plus de matières radioactives sont émis par l’usine paralysée de Fukushima le niveau de césium-137 pourrait encore augmenter.
Les calculs ont également été faites des changements dans le niveau de radiation dans l’air d’un mètre au dessus du sol contaminé sur une période de trois mois à partir de Mars 15, quand une explosion s’est produite à l’usine de Fukushima.
L’étude a révélé que, même après trois mois il y aurait entre 7 et 21 microsieverts par heure émise par le sol contaminé dans l’air.
Suite et source: asahi.com
Les secrets du retraitement des déchets nucléaires
"Neutralisation des déchets nucléaires… c'est possible ?
-Oui, La preuve a été faite (au Canada) que le Gaz de Brown neutralise les déchets nucléaires en quelques secondes, facilement et à moindres frais. Le procédé peut être appliqué directement au réacteur, ce qui évite le transport et le stockage des déchets. Cette utilisation est tellement « politiquement sensible » que nous nous abstenons de la promouvoir."
-Oui, La preuve a été faite (au Canada) que le Gaz de Brown neutralise les déchets nucléaires en quelques secondes, facilement et à moindres frais. Le procédé peut être appliqué directement au réacteur, ce qui évite le transport et le stockage des déchets. Cette utilisation est tellement « politiquement sensible » que nous nous abstenons de la promouvoir."
Source : NEXUS n°48 janvier-février 2007
Regardez simplement le nombres de séismes
dans le monde depuis les 40 dernières années :
Un ingénieur nucléaire, Arnie Gundersen, nous montre comment les barres de combustible Fukushima ont fondu et brisé
Nuclear engineer Arnie Gundersen demonstrates how Fukushima's fuel rods melted and shattered from Fairewinds Associates on Vimeo.
Nucléaire: les partisans de l'EPR vantent sa sécurité pour le relancer
PARIS - La catastrophe nucléaire de Fukushima pourrait paradoxalement relancer la carrière de l'EPR, handicapé par son prix élevé, espèrent les défenseurs de ce réacteur français de troisième génération, qui vantent son plus grand niveau de sécurité.
Deux chantiers, à Flamanville (Manche) et Olkiluoto (Finlande), accusant plusieurs années de retard, un échec commercial cuisant à Abou Dhabi, un réacteur jugé parfois surdimensionné: depuis sa naissance, l'EPR (Evolutionary Pressurised Water Reactor) accumule les revers et les critiques.
La peur d'un nouveau Tchernobyl au Japon a rouvert un débat sur l'avenir de l'atome civil, qui ne semble pas inquiéter pour autant ses promoteurs.
"L'accident (de Fukushima) va entraîner une pause" dans le développement du nucléaire, mais "après ça redémarrera, car les fondamentaux n'ont pas changé", estime Bertrand Barré, conseiller scientifique auprès d'Areva, le géant public français concepteur du réacteur avec EDF.
"A ce moment-là, on regardera moins le surcoût des réacteurs ultra-sûrs", ajoute-t-il.
Faute d'alternatives immédiates à l'atome, la sûreté de l'EPR, qui alourdit sa facture, pourrait in fine se révéler un puissant argument de vente.
"S'il y avait des EPR à Fukushima, il n'y aurait pas de fuites possibles dans l'environnement", a fait valoir la présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, cinq jours après le séisme du 11 mars.
En visite au Japon fin mars, le président Sarkozy a enfoncé le clou, vantant devant le Premier ministre nippon le "niveau de sûreté maximal" de l'EPR.
Pour la présidente d'Areva, "le contexte actuel rend dérisoires les discussions sur le caractère +trop sûr+ de l'EPR et montre bien que le pari sur la sécurité est le pari de l'avenir".
Car le risque, comme elle l'a souligné après la perte du "contrat du siècle" aux Emirats, remporté par le sud-coréen Kepco, est de voir émerger un "nucléaire à deux vitesses", avec des centrales "low cost", forcément moins sûres.
Un argument qui ne convainc pas le député Verts Yves Cochet, lequel a opportunément rappelé que trois autorités de sûreté nucléaire en Europe, dont la française, avaient critiqué le contrôle-commande de l'EPR.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a en effet demandé à Areva et EDF de remédier à un défaut dans la conception de l'EPR, à savoir que les sytèmes de sûreté et de contrôle n'étaient pas indépendants l'un de l'autre, au risque qu'ils tombent en panne en même temps.
Pour Thomas Houdré, directeur des centrales nucléaires à l'ASN, l'EPR, soumis dès le départ à des exigences de sûreté plus élevées que les réacteurs en exploitation, est incontestablement plus "robuste".
Pour autant, l'audit que l'ASN doit conduire sur tous les réacteurs, pour tirer les enseignements de Fukushima, pourrait conduire à modifier l'EPR de Flamanville, dont le chantier est encore peu avancé.
Maître d'oeuvre du seul EPR en construction sur le sol français, EDF a demandé que Flamanville soit étudié "en priorité", selon l'ASN, pour ne pas retarder davantage la progression des travaux.
Areva souligne de son côté que son client finlandais TVO n'a pas demandé de modifications sur le réacteur d'Olkiluoto. De même que l'électricien chinois CGNPC, pour lequel le groupe français construit deux réacteurs de ce type à Taishan (sud de la Chine) qui doivent entrer en service fin 2013 et 2014.
Un obstacle potentiel subsiste néanmoins pour le parcours de l'EPR à l'export. Le Premier ministre François Fillon a averti que "désormais", la France n'exporterait des centrales nucléaires "que dans des pays" qui auraient atteint un niveau suffisant "de développement et de maîtrise de la technologie" pour faire face à des évènements comme celui de Fukushima.
AREVA
EDF
(©AFP / 12 avril 2011 16h44)